Comment joue la Seleção?

Des attaques à cent à l’heure LE BLOC DÉFENSIF. — Avec l’Italie, on le sait, le ballon file souvent sur les côtés. Si à la gauche de Julio César, Marcelo et Felipe Melo sont de parfaits remparts, de l’autre côté Maicon est souvent débordé. C’est de chez lui que Grosso marqua un but, finalement hors […]
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sambafoot_admin
2009-02-11 01:06:00

Des attaques à cent à l’heure

LE BLOC DÉFENSIF. — Avec l’Italie, on le sait, le ballon file souvent sur les côtés. Si à la gauche de Julio César, Marcelo et Felipe Melo sont de parfaits remparts, de l’autre côté Maicon est souvent débordé. C’est de chez lui que Grosso marqua un but, finalement hors jeu (3′). Par la suite, plusieurs centres sont venus de la droite. Lucio et Juan mènent bonne garde, ils sont les maîtres des airs.

Felipe Melo verrouille. Elano est moins présent dans les duels défensifs, il est souvent en second rideau derrière un impeccable Gilberto Silva. Avec Dunga, ce Brésil-là défend de tous les côtés, c’est l’affaire de tous… Robinho vient chiper les ballons dans les pieds adverses, même Ronaldinho tente, parfois, de tendre une chaussure pour y récupérer une balle italienne.

LE COLLECTIF OFFENSIF. — Fidèle à sa réputation, cette Seleção-là joue chaque offensive à cent à l’heure. Cela sort d’un coup, tel un diable de sa boîte, à deux ou trois joueurs, pas plus. Des passes redoublées, vives, inventives, déroutantes. On y voit Robinho, quelques fois Ronaldinho.

Même Elano, d’habitude plus discret dans ce secteur du jeu, vient s’en mêler. Adriano ne sert pas à grand-chose. Les mouvements offensifs partent souvent de la gauche, squatté par Ronnie, souvent fréquenté par Robinho. Ce n’est pas un hasard si les deux buts ont été lancés de là. Attention au déséquilibre sur la droite. L’Italie s’y engouffre souvent.

LES INDIVIDUALITÉS MARQUANTES. — Dans un rôle inhabituel, on l’a dit, Elano est d’une remarquable efficacité. Il a le style d’un joueur européen, rigoureux dans son placement, sans un geste inutile dans son toucher de ballon, tout en épatant avec une touche toute brésilienne. Malgré des airs un peu rugueux, parfois, il est capable de sortir une talonnade, bien sentie, toujours, de toute beauté.

Robinho est l’autre homme de cette première mi-temps. Pas toujours bien servi par Ronaldinho, un peu trop égoïste dans le rôle du passeur décisif, l’ancien de Santos vient chercher lui-même les ballons, les remonte, les transforme en or. Il est au charbon et taille les diamants. C’est lui qui s’est construit, tout seul, le second but auriverde. A la fin de la mi-temps, il a salué chaleureusement Cannavaro, son ex-coéquipier au Real Madrid… comme s’il n’allait pas revenir sur le terrain.

LES DÉCEPTIONS. — La plus grosse concerne Adriano, l’éternel chagrin sur le terrain. Pour qui a vu cet homme donner le meilleur de soi-même, il fait pitié. On a envie de sortir de cette grande carcasse toute molle et inutile le joueur de génie qui sommeille en lui.

Maicon est l’autre déception de cette première mi-temps. En jambes en début de rencontre, il est rentré dans le rang quand il a vu qu’il était dépassé dans son rôle défensif. Ses mauvais placements ont failli coûter très cher au Brésil. Ouf.

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