La victoire 1-0 de l’Argentine au Maracanã a laissé plusieurs titres en suspens, notamment la fin de l’invincibilité historique du Brésil à domicile lors des éliminatoires, la question de savoir si Lionel Scaloni décidera de continuer en tant qu’entraîneur, posée lors de la conférence de presse après le match, et les actes de violence qui se sont produits dans les gradins avant même que l’arbitre ne siffle le coup d’envoie. Ce dernier incident a également provoqué un accrochage entre deux des figures des deux sélections : Lionel Messi et Rodrygo.
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La police a réprimé les supporters argentins au moment où retentissaient les hymnes, les joueurs de l’Albiceleste sont intervenus pour essayer de calmer la situation, mais voyant que cela ne se produisait pas, ils se sont retirés dans les vestiaires. “On ne joue pas comme ça“, a déclaré Messi, qui en tant que capitaine a dirigé la décision.
L’équipe est retournée sur le terrain après avoir reçu des garanties et c’est à ce moment-là que l’accrochage a eu lieu. Les images de télévision ont capturé Rodrygo en train de discuter avec De Paul et c’est à ce moment-là que Messi, visiblement en colère, s’est approché de lui, lui a serré la nuque et l’a tapoté avant de poursuivre l’échange de paroles.
La réponse de Messi à Rodrygo
Bien que l’attaquant de l’Inter Miami se soit couvert la bouche pour ne pas que l’on entende ce qu’il disait, la chaîne argentine TyC a reproduit le dialogue. Rodrygo a qualifié Messi de “lâche” pour avoir menacé de ne pas disputer le match et la réponse du huit fois Ballon d’Or a été : “Si nous sommes champions du monde, pourquoi serions-nous des lâches ?”.
"SI SOMOS CAMPEONES DEL MUNDO, ¿POR QUÉ SOMOS CAGONES?", Messi a Rodrygo pic.twitter.com/6lhtbUuWu0
— TyC Sports (@TyCSports) November 22, 2023
Messi n’a plus parlé de cet accrochage après la victoire, mais il a bien évoqué les incidents précédents. “Cette équipe continue d’écrire l’histoire… Grande victoire au Maracanã même si elle restera marquée par la répression des Argentins une fois de plus au Brésil. Cela ne peut pas être toléré, c’est fou et ça doit cesser maintenant“, a-t-il écrit sur ses réseaux sociaux.
