Le parquet espagnol étudie la vidéo diffusée par la mère de Dani Alves

L'organe judiciaire pourrait engager des poursuites pour la divulgation d'informations protégées de la présumée plaignante dans l'affaire de viol
par
Karim Sefiani
2024-01-07 20:46:40

Le parquet de Barcelone a annoncé qu’il étudiera la vidéo publiée par la mère de Dani Alves dans laquelle elle révèle des données protégées par la loi concernant la présumée plaignante dans l’affaire de viol pour laquelle son fils est en détention et poursuivi. En outre, cet incident a conduit à renforcer les mesures pour protéger l’image de la femme lors du procès prévu du 5 au 7 février.

Maria Lúcia Alves a partagé sur ses réseaux sociaux des images exposant des enregistrements privés de la prétendue plaignante, dans le but de semer le doute sur ses accusations dans l’affaire en question, survenue le 30 décembre 2022 dans une discothèque. Face à cela, l’avocate de la jeune femme a déposé une plainte pour les délits de divulgation de secrets, d’atteinte à l’intégrité morale et d’entrave à la justice.

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Il est regrettable que l’on continue à essayer de détruire les personnes qui osent porter plainte“, a déclaré la défenseure légale dans un communiqué cité par le journal catalan La Vanguardia. Elle a anticipé des actions judiciaires contre toutes les personnes ayant diffusé la vidéo ou fournissant toute information, directe ou indirecte, permettant l’identification de la jeune femme.

Ceci en vertu de la Loi sur la procédure pénale en vigueur en Espagne, destinée à protéger l’identité et les données des victimes. Un droit qui existe dans plusieurs parties du monde et qui est particulièrement sensible dans des affaires médiatiques comme celle-ci.

Alves est en détention préventive depuis janvier de l’année dernière, les autorités considérant qu’il y avait un risque de fuite s’il restait en liberté. Le parquet a requis neuf ans de prison pour le footballeur, la plaignante a demandé une condamnation de douze ans, tandis que la défense du latéral réclame l’acquittement en arguant que les relations sexuelles étaient consenties.

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Karim Sefiani
Jan 07, 2024