Dani Alves a affirmé qu’il avait bu du vin, du whisky et des gin-tonics la nuit présumée de la viol, niant toute violence envers la plaignante. Il a déclaré qu’elle était libre de partir “à n’importe quel moment” et qu’elle avait été celle qui avait “commencé” à toucher ses parties intimes. Ces déclarations ont été faites lors de la phase finale de son procès à Barcelone.
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“Elle ne m’a pas dit qu’elle ne voulait pas avoir de relations sexuelles“, a déclaré le footballeur en racontant sa version des événements survenus le 30 décembre 2022 dans les toilettes de la discothèque Sutton. “Je ne l’ai pas giflée, ni jetée au sol. Je ne suis pas un homme violent“, a-t-il dit au tribunal, répondant uniquement aux questions de ses avocats et non à celles de la partie accusatrice ni du ministère public.
“Elle aurait pu partir à n’importe quel moment, elle n’était pas obligée de rester là“, a-t-il déclaré. “À aucun moment, elle ne m’a rien dit“, a ajouté l’ancien défenseur du FC Barcelone, qui est en détention préventive depuis plus d’un an après s’être rendu volontairement en janvier de l’année dernière.
Depuis le début de l’affaire, le joueur a changé plusieurs fois sa version des événements. La dernière stratégie de la défense est de prétendre qu’il était ivre cette nuit-là, afin de faire valoir cela comme une circonstance atténuante pour la peine. Il risque une peine de 9 ans de prison selon la plaignante et de 12 ans selon le ministère public.
🔴Empieza la tercera sesión del juicio a Dani Alves en la que declarará el exfutbolista brasileño.
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— La Vanguardia (@LaVanguardia) February 7, 2024
Avant l’intervention d’Alves, des experts ayant examiné la présumée victime ont témoigné lors de l’audience d’aujourd’hui, notamment une psychologue légiste qui a considéré que la jeune femme présentait des symptômes d’un “état de stress post-traumatique” lors de son examen plusieurs mois après les faits. D’autres experts proposés par la défense ont également témoigné, suggérant que son état d’anxiété ultérieur pouvait également découler d’autres facteurs, tels que l’impact médiatique de l’affaire.
Après la déclaration du footballeur, le ministère public a fait ses plaidoiries finales en affirmant que les faits jugés “ne méritent pas une peine minimale”. La partie accusatrice privée a également conclu en affirmant que la plaignante “présentait des lésions physiques” et avait “dit non” aux relations sexuelles.
Suite aux plaidoiries finales, le procès se conclura en attendant un verdict qui pourrait prendre des semaines à être rendu.