Quasiment un mois jour pour jour après l’accident de l’avion qui transportait l’équipe de Chapecoense et qui a couté la mort à 71 personnes, les premiers résultats de l’enquête commencent à définir les causes de l’accident.
Le secrétaire d’état colombien à la Sécurité Aérienne, Freddy Bonnilla, a déclaré à la presse que l’erreur commise avait été humaine et non mécanique : « Aucune cause technique n’a joué un rôle dans l’accident, uniquement des erreurs humaines venues s’ajouter à un problème de gestion administrative de la compagnie et à l’organisation des plans de vol par les autorités boliviennes. »
Selon lui, l’aviation civile a également autorisé un plan de vol « inacceptable » au vu des éléments suivants : manque de carburant, non-autorisation de voler à cette altitude et surcharge de 400kg par rapport à la charge maximale autorisée.
Ces premières conclusions viennent se superposer à celles communiquées par l’administration bolivienne la semaine dernière. Gustavo Vargas Gamboa, directeur général de LaMia, ainsi que son fils, Gustavo Vargas Villegas, ex-responsable de l’aviation civile, ont tous deux été placés en détention préventive.
