Le monde va durant la période comprise entre le 04 et 21 août avoir les yeux fixés sur le Brésil pour cette 31ème olympiade qui va attirer les athlètes de 205 pays qui vont s’affronter dans un esprit sportif et de fraternité.
Cette olympiade sera la première qui va se dérouler en Amérique du Sud, le Brésil qui attend de pouvoir assister à un bon comportement de ses athlètes et plus précisément en matière de football, avec le double espoir, de pouvoir effacer cette humiliation subie en 2014 lors de la dernière Coupe du monde et de voir au soir du 21 août, Neymar soulever enfin le seul trophée qui échappe à la Seleção.
Le Brésil qui a donc l’honneur d’organiser cette olympiade, avec une discipline qui sera suivi par tout un pays, le football, sport roi dans cet état continent, mais ce n’est pas le premier grand évènement footballistique qui est organisé sur le sol brésilien, dans le passé il y en a eu sept, quatre Copa América (1919, 1922, 1949 et 1989), une Coupe des Confédérations (2013) et deux Coupes du monde (1950 et 2014). Revenons sur ces compétitions qui dans l’ensemble auront plutôt portées chance au Brésil.
1919, Première victoire
La première grande compétition organisée à la maison, fût la troisième Copa América, une compétition qui avait réuni quatre équipes, outre le Brésil, l’Argentine, le Chili et l’Uruguay. La Seleção, s’était imposée en finale 1 à 0 face à la Celeste avec un but inscrit lors de la prolongation, par la première grande icône du football brésilien, Arthur Friedenreich, le premier titre international de la Seleção.
1922, seconde victoire
Trois ans plus tard c’est une nouvelle la Copa América qui a été organisée au Brésil, avec la participation de cinq pays, le Brésil s’était imposé en finale face au Paraguay sur le score de 3 à 0 avec un doublé de Formiga.
1949, répétition avant le mondial
1949 a mis en appétit tout un pays à l’aube de l’organisation du mondial l’année suivante. Un Brésil confronté à sept autres adversaires et se sera montré particulièrement à la hauteur de l’évènement et surtout rassurer tout un peuple avant ce mondial de 1950. Des brésiliens qui en finale ont balayés 7 à 0 le Paraguay, avec un triplé inscrit par Ademir.
1950, le drame
Après le cauchemar du conflit qui a ensanglanté le monde, la Coupe du monde fût organisée au pays du Futebol, un engouement populaire avec des stades pleins et en délire à chaque prestation de la Seleção, une équipe a qui un simple nul lui offrait le sacre, mais voilà il y a parfois un grain de sable qui fait tout capoter, ce grain de sable s’appelait, Alcides Ghiggia, lequel à la 77’ minute a fait taire tout le Maracanã, pour cette fête qui devait consacrer la Seleção et donner de la joie à tout un peuple.
1989, le Brésil renoue avec la victoire
Après trente-neuf ans et le drame de la finale du mondial de 1950 au Maracanã, le Brésil organise pour la cinquième fois, une grande compétition internationale et c’est une nouvelle fois la Copa América qui en a été le théâtre. Un Brésil crispé lors du premier tour, mais qui aura su se retrouver au second tour et en finale de retrouver celui qui trente-ans plus tôt, avait plongé tout le pays dans un désarroi qui encore aujourd’hui demeure le pire cauchemar subit par le Brésil en matière de football.
Mais pour cette finale face à l’Uruguay, le Brésil a su prendre sa revanche après s’être imposé, 1 à 0, le héros, Romario le vilain petit canard du football brésilien, lequel a offert son quatrième titre continental à la Seleção.
2013, le Brésil balaye la Roja
A un an du second mondial organisé par le Brésil, c’est la Coupe des Confédérations qui a servi d’ultime répétition au Brésil et à la Seleção de Luiz Felipe Scolari. Une équipe brésilienne qui est parvenue en finale assez tranquillement et a affronté l’Espagne, alors championne du monde du monde (2010) et double championne d’Europe 2008 et 2012.
Une finale cauchemardesque pour la Roja sévèrement battue 3 à 0, doublé de Fred et Neymar, une victoire qui se sera montrée en trompe l’œil avec une coupe du monde l’année suivante ratée.
2014, le Brésil humilié
Ce qui devait être une fête pour tout un pays, se sera soldé par une humiliation lors de ce second mondial organisé par le pays du futebol – samba. Un Brésil sortie de la poule éliminatoire sans réellement convaincre, puis en huitième cardiaque s’abstenir avec une série de tirs au but pour donner au Brésil de Scolari le droit de poursuivre, mais le chemin aurait pu s’arrêter si le tir de Mauricio Pinilla à la 119’ n’avait trouvé la barre transversale de Julio César, puis en quart c’est une victoire 2-1 face à la Colombie, qui a octroyé un billet pour les demi-finales, une victoire qui a sonné le glas de cette Seleção, avec la grave blessure de Neymar, sorti sur civière
Suite à un coup reçu au niveau des vertèbres, verdict mondial terminé et comme cela ne suffisait pas, Thiago Silva le joueur du Paris SG, écopait d’un deuxième carton jaune, synonyme de suspension pour la demi-finale face à l’Allemagne.
Une demi-finale qui aura été un véritable calvaire pour cette Seleção, humiliée 7-1 à l’issue du coup de sifflet final par une Allemagne qui allait quelques jours plus tard avoir raison de l’Argentine de Messi, et l’humiliation n’’allait pas s’arrêter là, il y eu ce match de classement où encore une fois les Brésiliens ont subi une nouvelle déroute 3 à 0 face aux Pays Bas d’Arjen Robben.
2016, décrocher l’or
Pour cette nouvelle compétition organisée à la maison, tout un peuple nourrit l’espoir de voir enfin le Brésil décrocher l’or olympique, le seul titre qui échappe au palmarès pléthorique du football brésilien. Rogério Micale a donc la lourde tâche en sa qualité de douzième sélectionneur d’aligner les meilleurs espoirs renforcés par la présence de Neymar le capitaine de cette Seleçãozinha, pour enfin redonner le sourire aux milieux de brésiliens qui l’ont perdu depuis quelques années.
