Le São Paulo FC a remporté ce week-end le quatrième titre de champion du Brésil de son histoire.
Malgré un match nul frustrant contre l’Atlético Paranaense devant plus de 68000 personnes au stade Morumbi, le Tricolor a bénéficié de la défaite du second, l’Internacional Porto Alegre, contre le Parana Clube 1-0.
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Vainqueur à trois reprises de la Coupe du Monde des clubs, l’équipe pauliste n’avait plus gagné le championnat national depuis 1991. A l’inverse de son principal rival le Corinthians, le club a choisi d’investir sur des joueurs libres ou en conflits avec leurs clubs afin de doubler les postes.
Une politique efficace qui porte aujourd’hui ses fruits.
Les dirigeants ont su reconstruire l’équipe après les départ de Cicinho au Real de Madrid, d’Amoroso au Milan AC et de Lugano au Fenerbahce cette année. Le staff a misé sur des joueurs comme Ilsinho, Lenilson, André Dias ou encore Aloisio après de longs bras de fer judiciaires. L’arrivée du défenseur central Miranda, ex FC Sochaux, a aussi été une grande satisfaction.
Pour l’entraîneur Muricy Ramalho, grand artisan de cette victoire, le succès de l’équipe réside dans la qualité et le nombre de son effectif :
« Le São Paulo a réussi à composer un effectif de qualité. De nos jours, il n’est plus possible de recruter deux joueurs excellents occupant la même position ».
Le bon esprit qui règne au sein du club est relevé par le défenseur Fabão, auteur du but pauliste contre l’Atlético Paranaense :
« Ici tout le monde respecte le groupe. Nous sommes une véritable famille. Les remplaçants encouragent toujours les joueurs alignés par le professeur Muricy. »
A deux journées de la fin du championnat national, le club va désormais pouvoir se concentrer sur la constitution du groupe qui disputera le prochain championnat pauliste et la fameuse Copa Libertadores. En espérant que l’équipe ne sera pas à nouveau pillée par le prochain Mercato d’hiver européen …
