Ronaldinho, comment vous sentez-vous à moins d’une semaine du début du Mondial ?
Il n’y pas d’anxiété. On a hâte que la compétition commence mais on est très heureux. On cherche à bien se préparer parce que l’on sait que le Mondial va être très difficile et que si nous ne sommes pas prêts, on ne gagnera pas. C’est merveilleux d’arriver à une Coupe du Monde avec mon niveau de jeu, dans la forme dans laquelle je suis.
Le Brésil et son attaque magique sont les grands favoris du Mondial. Cela vous dérange-t-il ?
Toutes les équipes, quel que soit leur style, finissent toujours par jouer défensivement contre nous et on est conscient qu’il sera toujours difficile de marquer des buts. Les équipes jouent fermées derrière et vont nous attendre en contre-attaque. Mais le Brésil s’entraîne fort tous les jours pour pouvoir forcer ces défenses et gagner contre les adversaires. Toutes les équipes nous attendent et redoublent d’attention face à notre attaque. Cela me motive pour m’entraîner parce que je sais que personne ne va nous rendre la vie facile. C’est important que l’arbitrage soit très rigoureux en raison de notre style de jeu.
Quelles sont vos relations avec Carlos Alberto Parreira, le sélectionneur brésilien ?
Il m’a mis l’aise. Il donne la même responsabilité à tout le monde. Il parle beaucoup et c’est important, il parle de tout : comment jouent les rivaux, comment on doit jouer… C’est un bonheur de faire partie de ce groupe.
