Brésil-Serbie: La Seleção doit s’améliorer

Après son succès 4 à 0 face au Panama, la Seleção a pris la direction de São Paulo et le stade du Morumbi où elle affrontera pour sa seconde et dernière sortie avant le coup d’envoi du mondial, la Serbie, trentième au dernier classement de la Fifa et qui vient de concéder un match nul […]
par
sambafoot_admin
2014-06-06 13:16:00

Après son succès 4 à 0 face au Panama, la Seleção a pris la direction de São Paulo et le stade du Morumbi où elle affrontera pour sa seconde et dernière sortie avant le coup d’envoi du mondial, la Serbie, trentième au dernier classement de la Fifa et qui vient de concéder un match nul face au Panama. Une Seleção qui devra augmenter son volume de jeu face à un adversaire bien armé en matière de joueurs de classe internationale qui évoluent dans les grands championnats européens.

La jeune équipe de Serbie

Après l’éclatement de la Yougoslavie après la mort de Tito le père de la Yougoslavie, la Serbie unie au Monténégro jusqu’en 2003 se nommait équipe de Serbie-Monténégro jusqu’en juin 2006 où elle est devenue l’équipe de Serbie suite à la séparation du Monténégro. Le premier match joué par cette équipe de Serbie s’est déroulé le 16 août 2006 face à la République Tchèque au sein de laquelle, Pavel Nedved jouait son dernier match, rencontre remportée par les Serbes sur le score de 3 à 1. Cette jeune formation décroche son billet pour le mondial 2010 où elle s’est retrouvée versée dans un  groupe composé de l’Allemagne, de l’Australie et du Ghana, elle s’impose face à l’Allemagne mais battue face aux Australiens et aux Ghanéens elle quitte le mondial à l’issue du premier tour.

Pour le mondial brésilien elle fût éliminée lors de la phase qualificative par la Belgique notamment, la jeune formation de Sinisa Mihahilovic qui manque singulièrement de repères internationaux et de leaders est en pleine reconstruction, mais occupe tout de même une honorable 30ème place au classement Fifa.

La Serbie d’hier

Le football  Serbe a donné notamment en Europe de grands joueurs comme, Ivan Curkovic gardien à St Etienne de 1972 à 1981, Ljubinko Drulovic, milieu offensif de Porto (1999/2001), et du Benfica (2001/2003), Dragan Djazic grand attaquant de l’Etolie de Belgrade et de Bastia (1975/1977), Sinisa Mihajlovic, défenseur de la Roma (1992/1994), la Sampdoria (1994/1998), la Lazio de Rome (1998/2004) et l’Inter de Milan (2004/2006) et Dragan Stojkovic, milieu offensif de l’Olympique de Marseille de 1990/1991 et de 1993/1994.

La Serbie d’aujourd’hui

Aujourd’hui les Aigles Blancs, surnom de l’équipe, compte encore de grands noms du football européen, le défenseur des Blues de Chelsea, Branislav Ivanovic (8 sélections), Milan Bisevac le Lyonnais (18 sélections), Aleksandar Kolarov qui vient de remporter avec Manchester City le championnat d’Angleterre et compte 48 présences, Neven Subotic du Borussia Dortmund (36 sélections), le milieu Nemanja Matic passé par Benfica et aujourd’hui à Chelsea (12 sélections), les attaquants Miralem Sulejmani, du Benfica de Lisbonne, champion du Portugal (16 sélections) et Filip Djorjevic ancien nantais et qui vient de signer en faveur de la Lazio il compte 12 sélections. Une sélection dirigée par une autre grande figure du football serbe en la personne de Ljubinko Drulovic, depuis le mois de mars 2014 et qui a disputé sur le banc trois rencontres qui se sont soldées par deux succès et un nul.

Des Serbes au Brésil

Pendant des décennies, les joueurs de l’ex-Yougoslavie étaient considérés comme les meilleurs techniciens du continent européens et étaient de ce fait comparés aux Brésiliens, plusieurs joueurs d’origine Serbe sont venus s’exercer au Brésil et y ont connu de bonnes carrières, tout d’abord au Fluminense qui a accueilli la plus grande colonie de joueurs Serbes avec Miodrag Andjelkovic “Andjel“ attaquant  (2001) puis  de Coritiba (2002), le gardien “Nikola“ Nikola Damjanac (2001), le défenseur central Vladimir Djordjevic (2006), Dejan Osmanovic  attaquant passé par le Vitória-BA en 2001, Zeljko Tadic gardien qui a joué pour plusieurs clubs, XV Piracicaba (2001), Londrina (2001), Bragantino (2002), Uberaba (2004), Vasco da Gama et Guarani-MG en 2004, et le Serbe le plus connu du Brésil Dejan Petkovic le milieu de terrain du Vitória (1997/1999) vainqueur du championnat de l’Etat de Bahia (1997), Flamengo (2000/2001)et(2009/2011),l’Atlético Mineiro (2008). C’est le joueur serbe le plus titré, vainqueur du championnat carioca (2000  2001 et 2005), Coupe de Rio (2000, 2004 et 2005), Coupe Guanabara (2001), Coupe des Champions du Brésil (2001), Championnat du Brésil (2009) et le championnat de l’Etat de São Paulo (2007) et au titre de récompense individuelle il fût sacré meilleur milieu offensif du championnat national en 2004, 2005 et 2009.

Des Brésiliens en Serbie

Le football Serbe a su attirer certains joueurs brésiliens qui évoluent ou ont évolués dans le championnat, Márcio Teruel au FK Jagodina (2012/2013), Lucas Piasentin qui évolue au club de Cukaricki, Caio attaquant du Radnicki Nis (2013) et un autre attaquant Thiago Galvão du Sloboda Uzice.

L’emporter avec la manière

Demain sur la pelouse du Morumbi, les hommes de Scolari auront à cœur de remporter leur seconde rencontre face à la Serbie, qui sera sans aucun doute d’un tout autre calibre que le Panama qui aura tenu vingt sept minutes avant de craquer, notamment en seconde période. Les Brésiliens devront montrer non seulement à leur bouillant sélectionneur mais au Brésil et au Monde que la Seleção est fin prête pour son mondial et qu’il faudra être fort pour venir la chercher sur ses terres. Mais attention la Serbie qui reste sur un nul un but partout face au Panama, ne rentrera pas sur la pelouse du Morumbi en victime mais opposera certainement une belle opposition ce qui ne sera pas de trop pour voir ce que cette Seleção est capable de faire actuellement face à une équipe qui compte d’excellents joueurs et qui produira du jeu.

Attention donc à ne pas se montrer comme lors des vingt premières minutes face au Panama,  frileux dans le jeu et  porter très vite le danger dans la surface serbe où il ne faudra pas que Fred passe encore une fois tel un fantôme cette ultime rencontre, Neymar lui sera sans doute très surveillé et devra s’attendre à un marquage strict de la part de ses adversaires. Verdict à l’issue de la rencontre qui lèvera le voile ou plongera le Brésil dans le doute en cas de contre performance.

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