Avec l’arrivée de Marquinhos au Paris Saint-Germain l’été dernier, qui a poussé Mamadou Sakho au départ, Alex était voué à jouer le rôle de doublure de luxe au sein du pléthorique effectif parisien. Toujours professionnel, le brésilien a néanmoins su inverser la tendance pour faire comprendre son importance à Laurent Blanc. Depuis, le Roc comme on le surnomme, enchaîne les titularisations et les prestations solides. Cette saison, il a ainsi participé à 38 rencontres et inscrit trois buts. Le défenseur brésilien est donc devenu indispensable au sein d’une équipe du top 8 européen alors pourquoi pas avec la Seleçao, favorite des cotes pour la Coupe du Monde ?
Le pendant parfait de Thiago Silva
En manque de temps de jeu à Chelsea, Alex débarque dans le club de la Capitale lors du mercato hivernal en 2012. L’été suivant il sera rejoint par son compatriote Thiago Silva, considéré comme le meilleur défenseur du monde. A ses côtés, l’ancien joueur du PSV a développé une vraie complémentarité qui n’a cessé d’évoluer et qui saute désormais aux yeux. C’est d’ailleurs son principal argument pour convaincre Luiz Felipe Scolari de l’emmener à la Coupe du Monde cet été. Tout ce qu’Alex ne sait pas faire, O Monstro le fait et en contre-partie, l’ex-Blues soulage son coéquipier dans le jeu aérien et par sa solidité dans les duels. Et si c’est bel et bien le capitaine brésilien qui est le premier relanceur de son équipe, Alex présente un ratio impressionnant de 93,9% de passes réussies qui prouve bien que le numéro 13 parisien a trouvé un véritable point d’appui avec son capitaine à ses côtés.
Aucune sélection depuis 6 ans
Le sélectionneur brésilien a donc une charnière toute faite à disposition. Complémentaire et évoluant au plus haut niveau toute la saison, ce duo ravirait bon nombre d’entraîneur. Mais Alex n’a plus connu le bonheur de porter le maillot de sa sélection nationale depuis le 26 mars 2008 et un match amical contre la Suède. Depuis, ni Dunga, ni Mano Menezes, ni Scolari ne lui ont accordé leur confiance. Ainsi, pour épauler l’indéboulonnable Thiago Silva, ce sont Dante et David Luiz qui lui sont régulièrement préférés. Marquinhos, son jeune compère du PSG, a même été essayé. Plus jeunes, plus techniques et évoluant au Bayern Munich et à Chelsea, les deux premiers cités répondent aux arguments du jeu brésilien. Du haut de ses 31 ans et de ses 92kg, Alex n’a surement pas le profil recherché par Scolari et le wagon du mondial risque de partir sans lui malgré une très bonne saison aux côtés du capitaine brésilien. Les places valent décidément très chères pour le Brésil.
