La finale de la Copa Libertadores a tenu toutes ses promesses avec des actions, du stress mais aussi des rebondissements puisque les joueurs de l’Atlético-MG devaient remonter deux buts aux paraguayens d’Olimpia pour espérer accrocher des prolongations. Dès les premières minutes du match, le Galo allait mettre une pression sur les visiteurs mais la défense compacte d’Olimpia allait bien résister et même neutraliser les attaques des joueurs mineiro durant toute la première période. Rien ne laissait donc présager d’une deuxième période spectaculaire mais c’était sans compter sur l’attaquant Jô, qui muet depuis plus de deux mois avec son équipe ouvrait la marque dès la 46e minute de jeu.
Léo Silva offre les prolongations
Le stade pouvait s’emballer et pousser ses joueurs qui pendant dix minutes se procuraient deux vraies occasions de faire son retard mais le portier adverse se montrait vigilant et efficace. Les minutes passaient et l’espoir diminuait chez les supporters surtout quand l’attaquant Ferreyra se présentait seul face à Victor et après l’avoir dribblé, glissait et ne pouvait pousser le ballon au fond des filets. Et à dix minutes du coup de sifflet, Manzur écopait d’un deuxième carton jaune et laissait ses coéquipiers à dix ce qui allait profiter à l’Atlético-MG qui à cinq minutes de la fin inscrivait le deuxième but par son défenseur central, Leo Silva qui s’élevait plus haut que tout le monde pour placer une tête imparable.
Des prolongations usantes
Les supporters exultaient et espéraient un troisième but juste avant la fin du match mais malgré une barre transversale du Galo, les deux équipes se retrouvaient pour des prolongations. Et on assistait à une véritable attaque-défense avec un pilonnage en règle des buts de l’Olimpia mais qui tenait bon durant ces 30 minutes supplémentaires et qui obtenait la possibilité de remporter cette finale lors de la séance des tirs au but.
Victor ce héros
La décision allait donc se faire durant cette fatidique séance des tirs au but avec un arrêt de Victor sur le premier tir paraguayen qui montrait le chemin de la victoire à ses coéquipiers. En effet, aucun joueurs du Galo n’allaient manquer leurs tentatives au contraire du dernier tireur de l’Olimpia qui trouvait la barre et provoquait la défaite de son équipe.
Dans un stade Mineirão en fusion, les joueurs de l’Atlético-MG pouvaient faire la fête sur la pelouse en communion avec son public et inscrire son nom pour la première fois dans sur cette Copa Libertadores.
