Copa America Sub-20 : Le Brésil sur le fil

Qui aurait pu penser que le Brésil qui avec 11 titres dont trois successifs, allait se retrouver à jouer deux rencontres couperets face au Venezuela et au Pérou, pour lui éviter de rentrer avant l’heure à la maison. Les jeunes pousses d’Emerson Avila sont bien loin de la génération 2011 des Neymar, Oscar, etc…  laquelle […]
par
sambafoot_admin
2013-01-16 23:07:00

Qui aurait pu penser que le Brésil qui avec 11 titres dont trois successifs, allait se retrouver à jouer deux rencontres couperets face au Venezuela et au Pérou, pour lui éviter de rentrer avant l’heure à la maison. Les jeunes pousses d’Emerson Avila sont bien loin de la génération 2011 des Neymar, Oscar, etc…  laquelle avait survolé la dernière édition. Une formation qui à l’issue de ses deux premières sorties qui se sont soldées tout d’abord par un match nul inespéré 1 à 1 face à l’Equateur et sur une défaite logique 3 à 2 contre l’Uruguay, et se trouve à la dernière place du classement !

Un seul résultat attendu, une victoire

Dans cette position impensable avant même le début de l’épreuve, le Brésil qui affrontera cette nuit sur la pelouse du Stade du Bicentenaire à San Juan, le Venezuela, devra impérativement l’emporter assez largement histoire de soigner son goal-average et surtout la manière. Car depuis le début de cette compétition, le moins que l’on puisse dire, le Brésil n’a pas du tout enchanté, ni ses supporters, ni les spectateurs et les recruteurs européens, c’est tout le contraire avec un jeu insipide, des buteurs aux abonnés absents et une défense pas toujours à son avantage. Pour preuve lors de sa dernière sortie face à l’Uruguay, où les joueurs brésiliens ont paru emprunté et souvent dépassé, avec comme double symbole, le raté incroyable de Marcos Junior seul devant le but vide et qui a manqué l’immanquable, et le dernier but des uruguayens inscrit à la dernière minute, où Laxalt s’était trouvé beaucoup plus prompt que les défenseurs brésiliens pour ouvrir la marque dès la 6e minute, et cette dernière chevauchée sans que personne ne puisse l’arrêter, comme l’était cette bien pâle équipe brésilienne, incapable de le stopper et auront payé cher toutes ses errances.

Ce soir face au Venezuela qui pendant des décennies était considéré comme le cancre de l’Amérique du Sud, il ne faudra pas se manquer et concrétiser les occasions qui il faut le souhaiter se présenteront aux attaquants brésiliens auteurs pour le moment d’un seul but !

Le Venezuela un danger ?

Sur le papier et au vue du palmarès de la compétition, il n’y a pas photo entre les deux formations, le Brésil compte 11 victoires finales après dix-huit finales disputées, face au Venezuela qui ne compte qu’une demi-finale disputée face au Brésil en 1954 à la maison et battu 2 à 0, ne pèse pas lourd. Mais voilà, aujourd’hui la formation dirigée par Marco Mathias, affiche un meilleur bilan que leurs illustres adversaires, avec un succès face à l’Equateur et une défaite face au Pérou, le dernier adversaire des brésiliens. Le Venezuela qui à coup sûr jouera crânement sa chance face à une Seleção aux abois et tentera de remporter sa première victoire, alors que le Brésil tentera de conserver son invincibilité et de se regonfler le moral par une victoire avant d’affronter dans la nuit de jeudi à vendredi dans un autre match couperet, le Pérou.

Une défaite ce soir serait certainement mal vécue au Brésil et hypothéquerait l’obtention d’un billet pour le tour final, mais une qualification par la petite porte ne serait pas impossible, le Brésil devra attendre les autres résultats et sortir la règle à calcul pour savoir si l’aventure continue ou si c’est un retour précipité à la maison qui sonnerait sans doute le glas pour Emerson Avila.

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