La Copa América : les sept glorieuses

La Copa América : les sept glorieuses 1919 La troisième édition fût organisée au Brésil et les rencontres se sont toutes déroulées au Stade Laranjeiras qui appartient au célèbre club carioca de Fluminense. La Seleção qui fût confiée à un comité composé de Arnaldo Silveira le capitaine de cette Seleção, Amilcar Barbuy des Corinthians, Mario […]
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sambafoot_admin
2007-06-26 03:00:00

La Copa América : les sept glorieuses

1919

La troisième édition fût organisée au Brésil et les rencontres se sont toutes déroulées au Stade Laranjeiras qui appartient au célèbre club carioca de Fluminense. La Seleção qui fût confiée à un comité composé de Arnaldo Silveira le capitaine de cette Seleção, Amilcar Barbuy des Corinthians, Mario Pollo, Affonso de Castro et Ferreira Vianna Netto qui avaient en charge de permettre au Brésil de s’imposer. Et le 11 mai en présence de Delfim Moreira alors Président de la République que fût donné le coup d’envoi de cette troisième édition, avec comme support la première sortie de la Seleção qui sous les yeux de 20.000 spectateurs affrontait la Roja chilienne qui allait s’incliner lourdement sur le score de 6 à 0, au cours de cette première, Artur Friedenreich fils d’immigré Allemand et première icône du football Auriverde réalisa un triplé, Neco (2) et Haroldo furent les deux autres buteurs de cette première victoire.

Une semaine plus tard c’était face à l’Argentine que Friedenreich et consort se sont imposés sur le score de 3 à 1, lors de la dernière rencontre de qualification la Celeste résistait en faisant match nul 2 à 2 et terminait première de cette phase, les deux équipes se retrouvaient quelques jours plus tard pour disputer la finale.

Une finale où à l’issue du temps réglementaire le score était nul et vierge et il fallu donc recourir à la prolongation pour départager les deux formations. Un dénouement qui intervint à la 122’ minute grâce à Friedenreich qui marquait l’unique but de la finale et permettait ainsi à la Seleção d’inscrire pour la première fois, son nom au palmarès des vainqueurs et d’être considéré comme un héros national, remportant avec 4 buts le titre de meilleur buteur.

1922

Le Chili abritait cette sixième phase, les Auriverdes qui lors de la précédente édition disputée en 1921 en Argentine, avait terminé derrière l’Argentine. Pour cette édition, Friedenreich était toujours présent mais n’aura disputé que deux rencontres et sera resté muet au niveau des buts. Ce sont Amílcar, Formiga, Neco qui auront été les buteurs de la Seleção avec 2 buts chacun.

Une formation brésilienne qui débutait sur la pelouse de Laranjeiras par un match nul de un but partout face au Chili. Puis lors de ses deux sorties suivantes, contre le Paraguay et l’Uruguay les Brésiliens concédaient encore deux nuls 1-1 et 0-0.

Il fallu attendre la quatrième rencontre pour que tout le Brésil qui affrontait l’Argentine remporte enfin sa première victoire sur le score de 2 à 0, Neco et Amílcar ayant assuré ce précieux succès qui remettait en course la Seleção. Des Brésiliens qui terminèrent à la seconde place derrière l’Uruguay.

Mais c’est face au Paraguay que le Brésil allait disputer la finale, à l’issue de la première période, les Brésiliens regagnèrent les vestiaires avec un avantage de un à zéro, grâce à un but inscrit par Neco (11’). Dès l’entame de la seconde période, Formiga doublait la marque et c’est encore lui à la 89’ minute qui donnait le coup de grâce aux Guaranis qui s’inclinèrent finalement 3-0.

1949

La première Copa America d’après guerre s’est déroulée au Brésil qui un an plus tard allait être le pays hôte de la quatrième Coupe du Monde avec la finale que l’on connaît. Une Seleção dirigée par Flavio Rodrigues Costa et qui avait pour mission de remporter cette édition. Tous les moyens lui avaient été donnés par les instances dirigeantes du football brésilien pour que cette ultime répétition tourne à l’avantage des Auriverdes.

Sa première sortie au stade du São Janúario face à l’Equateur se terminait par une large victoire sur le score de 9 à 1 ! , puis elle enchaînait au Pacaembu de São Paulo où elle infligeait une sévère correction à la Bolivie sur le score de 10 à 1 avec un triplé de Nininho, le Chili subit lui aussi la loi de la Seleção en s’inclinant 2-1.

La Colombie toujours au Pacaembu cédait elle aussi devant la déferlante des attaquants brésiliens qui marquèrent 5 buts, le Pérou au São Janúario enregistrait également une lourde défaite sur le score 7 buts à 1. L’Uruguay qui un an plus tard allait être le démon qui encore aujourd’hui hante les esprits brésiliens, volait en éclat sur le score de 5 à 1, seul le Paraguay allait mettre un coup d’arrêt à cette formidable machine à marquer en infligeant la seule défaite des Auriverdes sur le score de deux buts à un. Mais trois jours plus tard en finale, le Brésil devant 50000 spectateurs présents dans les travées du stade de São Janúario, allait prendre sa revanche, et s’imposait 7 à 0 avec un triplé d’Ademir Menezes.

La Seleção remportait sa troisième Copa en ayant fait une éclatante démonstration dans le jeu et d’une grande efficacité, avec un bilan hallucinant de 46 buts inscrits en huit rencontres, n’en concédant que sept. Jair qui évoluait à Flamengo, terminait meilleur buteur de l’édition avec neuf buts à son actif.

Un succès qui permettait ainsi au Brésil de se prendre à rêver d’un premier titre mondial qui dans tous les esprits ne pouvait lui échapper, mais aujourd’hui encore dans les mémoires collectives, c’est un sujet que peu de brésiliens évoquent.

1989

Trois ans après un nouveau revers en Coupe du Monde qui s’était déroulée pour la seconde fois au Mexique, éliminé lors du désormais légendaire quart de finale de Guadalajara face à la France, beaucoup de changements étaient intervenus au sein de la Seleção, Tele Santana avait cédé sa place à Carlos Alberto Silva lequel avait après 18 rencontres n’avait connu que deux défaites, mais c’est Sebastião Lazaroni à l’approche de la 34ème édition qui prenait en mains les Auriverdes. Lesquels restaient sur une phase de préparation de huit rencontres avec un bilan plutôt mitigé de quatre victoires pour le même nombre de défaites ce qui faisait craindre certaines difficultés pour ce premier tour.

Le quel débutait face au modeste Venezuela qui s’inclinait sur la pelouse du stade Fonte Nova de Salvador 3 à 1, puis deux matchs nuls 0 à 0 face au Pérou et à la Colombie et une ultime victoire sur le Paraguay qui terminait en tête du groupe devant la Brésil. Des Brésiliens copieusement sifflé et qui allaient aborder la phase finale avec le doute installé dans leurs têtes.

La première sortie face à l’ennemi Argentin au Maracanã, se soldait par une belle victoire 2 à 0 avec des buts inscrits par Bebeto et Romário la vingt-septième entre les deux formations, puis sur leur lancée ils s’imposèrent 3 à 0 face au Paraguay ce qui leur permettait de disputer la finale face au vieux démon Uruguayen.

Cette finale attira en ce 16 juillet la grande foule puisque près de 140.000 spectateurs étaient présents dans les travées du Maracanã, et espéraient bien que le syndrome qui avait plongé tout le Brésil dans la douleur lors de la finale de la Coupe du Monde de 1950, n’allait pas se répéter. Une finale âprement disputée avec un score nul et vierge de 0 à 0 venait ponctuer la première mi-temps. Dès le retour le score allait pencher en faveur des Auriverdes qui ouvraient la marque par Romário qui prenait le meilleur sur la défense Uruguayenne à la 49’ minute et inscrire l’unique but de la rencontre, qui permettait au Brésil de remporter son troisième titre, une véritable liesse qui s’était emparé de tout le Brésil qui du coup se reprenait à rêver d’un quatrième titre de champion du monde, lors du Mondiale Italien qui allait se dérouler un an plus tard. Lazaroni savourait cette victoire la première dans une compétition majeure depuis la finale de la Coupe du Monde de 1970 !

1997

La 37ème édition de la Copa America s’est déroulée sur les hauts plateaux Boliviens, un exercice jamais facile car il faut doser ses efforts à plus de 3000 mètres d’altitude.

Et Zagallo qui craignait fortement cette phase qui venait à la suite du Tournoi de France où la Seleção avait fait bonne figure en faisant match nul avec la France (1-1) et se désormais célèbre coup franc de Roberto Carlos, puis il y eu le match nul de trois buts partout face à l’Italie et enfin la victoire 1 à 0 face à l’Angleterre. Des Brésiliens qui arrivaient donc quelque peu émoussée, après leurs saisons et ce tournoi de prestige.

Zagallo et ses hommes qui se trouvaient versés dans un groupe composé de la Colombie, du Costa Rica et du Mexique. Avec une première sortie facilement remportée sur la pelouse du stade Tahuichi Aguillera situé dans la ville du littoral de Santa Cruz de La Sierra, face au modeste Costa Rica qui se sont lourdement inclinés sur le score de 5 à 0 avec notamment un doublé de Ronaldo. Trois jours plus tard ce fût au tour du Mexique le plus dangereux adversaire de ce premier tour de s’incliner sur le score de 3 à 2, puis lors de la dernière rencontre la Colombie subissait elle aussi une défaite 2 à 0.

En quart de finale la Seleção affrontait le Paraguay qui avait terminé troisième de son groupe remporté par l’Argentine, les Guaranis qui s’inclinèrent 2 à 0, grâce à un nouveau doublé de Ronaldo. En demi-finale elle retrouvait le Pérou qui a littéralement explosé sur le lourd score de sept à zéro, avec deux doublés signés par Romário et Leonardo. La Seleção qui faisait figure de grand favori à l’amorce de la finale qui allait l’opposé au pays organisateur à 3700 mètres d’altitude.

Une finale qui débutait bien pour Zagallo et ses protégés qui trouvèrent l’ouverture sur un but quelque peu controversé inscrit par Edmundo et qui plongeait le stade Hernan Siles Suazo de La Paz dans un silence de cathédrale. Mais sur une frappe anodine d’Erwin Sanchez, Taffarel laissait passer la balle sous son ventre pour une égalisation Bolivienne inespérée.

En seconde période les Brésiliens se montrèrent plus incisifs mais durent patienter jusqu’à la 79’ minute pour inscrirent le second but par l’inévitable Ronaldo ce dernier d’une magnifique frappe trompait Trucco, des Boliviens qui tentèrent de revenir une seconde fois au score mais à la 90’ minute, Zé Roberto d’une jolie frappe scellait définitivement la victoire Brésilienne.

Ronaldo avec cinq buts fût le meilleur buteur de la Seleção et termina à un but du Mexicain Hernandez meilleur buteur de la compétition. Une victoire qui allait précéder de quelques mois la formidable démonstration Brésilienne faîte lors de la Coupe des Confédérations remportée en Arabie Saoudite et à un an du mondial qui allait se dérouler en France.

1999

Après sa défaite subie lors de la finale de la Coupe du Monde en France et le mystérieux malaise de Ronaldo, la Seleção emmenée par Wanderley Luxemburgo arrive au Paraguay pour y disputer la, Copa America et tenter de conserver son titre remporté deux ans auparavant sur les hauteurs Boliviennes.

Des Brésiliens qui pour se préparer à ce grand rendez-vous continental, avaient disputé une série de cinq rencontres amicales qui s’étaient soldées par trois victoires face au Japon, au Pays-Bas et la Lettonie, des Bataves qui ont accroché les Auriverdes et une surprenante défaite à Séoul face à la Corée du Sud.

Durant la première phase de cette Copa 99, le Brésil débutait bien en infligeant une sévère défaite au Venezuela qui s’inclinait sur le score de 7 à 0 ! avec deux doublés réalisés par Ronaldo et Amoroso, mais le but qui aura retenu toute l’attention non seulement des observateurs présents ce jour là mais également de tout le Brésil fut celui inscrit par Ronaldinho, un but qui fut comparé avec un des buts inscrits par le Roi Pelé. Puis le Mexique toujours difficile à manœuvrer s’inclinait deux à zéro et enfin la Roja Chilienne dernière adversaire de ce premier tour, subissait également la logique de gagne Brésilienne, en s’inclinant 1 à 0.

En quart de finale, le Brésil retrouvait pour le Classico, l’Argentine. Une rencontre toujours aussi chaude qui se terminait à l’avantage des hommes de Luxemburgo qui l’emportèrent deux à un, avec des buts inscrits par Ronaldinho et Rivaldo qui avaient répondu à Sorin. Des Argentins qui manquaient un penalty par Palermo. En demi, retrouvailles entres Brésiliens et Mexicains à Ciudad Del Este, et une nouvelle fois les Brésiliens s’imposèrent sur le score de 2 à 0. La finale au stade Defensores Del Chaco, opposait la Seleção à l’Uruguay avec les débuts du jeune gardien Fabian Carini, qui s’inclinera trois fois durant les quatre-vingt-dix minutes avec un doublé de Rivaldo et un but de Ronaldo, les deux joueurs qui termineront avec cinq buts chacun comme co-meilleurs buteurs de cette édition.

2004

Alors que la Seleção venait tout comme les autres formations d’Amérique du Sud de débuter la phase éliminatoire au Mondial 2006, une phase qui avait débuté par une belle victoire 3-1 face à l’Argentine puis le Chili à Santiago avait accroché les Auriverdes, la formation championne du monde allait au Pérou défendre son titre de champion continental. Une formation amputée de titulaires qui avaient été dispensés par la CBF (Roberto Carlos, Kaka, Rivaldo, Ronaldinho Zé Roberto et Ronaldo toujours blessé au genou absents), Adriano, Ricardo Oliveira et Vagner Love allaient être les attaquants sur qui comptait Parreira pour conduire l’attaque brésilienne.

Versé dans un groupe C composé du Chili, du Costa Rica, et du Paraguay, un premier tour à l’issue duquel, les Auriverdes avaient terminés à la seconde place derrière le Paraguay, et s’étaient imposés 1-0 face au Chili puis 4-1 contre une formation du Costa Rica très accrocheuse et s’étaient inclinés deux buts à un face au Paraguay de Carlos Jara Saguier.

En quart de finale disputé sur la pelouse du stade Miguel Grau de Piura, les milliers de spectateurs présents avaient assisté à une très belle victoire brésilienne acquise sur le score de 4-0 face au Mexique, avec un véritable récital d’Adriano auteur d’un doublé et d’une passe décisive. Une victoire qui ouvrait donc les portes des demi-finales et c’est l’Uruguay une nouvelle fois qui allait être l’adversaire des hommes de Parreira, la Celeste qui avait tenu en échec la Seleção (1-1) mais cela n’avait pas suffit pour empêcher le Brésil d’atteindre la finale face à l’Argentine.

Une finale à multiples rebondissements, avec une large domination des Albicelestes qui allaient ouvrirent la marque à la 20’ minute par Kily Gonzalez sur penalty, il aura fallu attendre la 45’ minute pour assister à l’égalisation Brésilienne, par Luisão ce dernier sur corner, reprenait de la tête pour battre Abbondanzieri.

En seconde période, les hommes de Marcelo Bielsa eurent plusieurs fois l’opportunité d’alourdir le score, mais Julio César effectuait plusieurs arrêts décisifs, mais du s’incliner malgré tout une seconde fois à la 87’ minute par Delgado. On s’acheminait donc vers une victoire Argentine, lorsque sur une récupération de Diego ce dernier centrait dans une forêt de joueurs et Adriano d’un tir puisant égalisait et offrait une prolongation inespérée face à des Argentins assommés par ce coup du sort. Une prolongation qui ne donnera rien et c’est la terrible épreuve des tirs au but qui allaient départager les deux équipes. Une épreuve qui aura finalement souri aux Brésiliens qui s’imposèrent 4-2, avec Juan comme ultime tireur.

Le Brésil était au septième ciel comme le nombre total de ses victoires dans cette épreuve, Adriano le grand artisan de la victoire terminera meilleur buteur avec sept buts.

Nombre de rencontres disputées : 161

Nombres de victoires : 91

Nombre de matchs nuls : 29

Nombre de défaites : 41

Nombre de tus inscrits : 379

Nombre de buts encaissés : 188

Les buteurs :

Zizinho (17)

Ademir Menezes (13)

Jair Rosa Pinto (13)

Didi (10)

Ronaldo (10)

Heleno de freitas (9)

Neco (8)

Evaristo (8)

Pelé (8)

Tesourinha (8)

Adriano (7)

Friedenreich (7)

Nilo (7)

Romário (7)

Bebeto (6)

Patesko (6)

Sylvio Pirillo (6)

Edmundo (5)

Flávio Minuano (5)

Julinho (5)

Paulinho Valentim (5)

Rivaldo (5)

Simão (5)

Amoroso (4)

Amílcar Barbuy (4)

Cláudio Pinho (4)

Leonardo (4)

Luisinho (4)

Palinha II (4)

Paulo Pisaneschi (4)

Roberto Dinamite (4)

Alex (3)

Baltazar (3)

Branco (3)

Carvalho Leite (3)

Danival (3)

Denílson (3)

Haroldo Domingues (3)

Lagarto (3)

Nelinho (3)

Nininho (3)

Oswaldo Taurisano (3)

Palinha I (3)

Pepe (3)

Roberto (3)

Roberto Batata (3)

Túlio (3)

Sócrates (3)

Tita (3)

Aldair (2)

Campos (2)

Careca Bianchesi (2)

Chico (2)

Djaliminha (2)

Éder (2)

Formiga (2)

Geraldo II (2)

João Paulo (2)

Joël (2)

Lúis Fabiano (2)

Luiz Henrique (2)

Machado (2)

Marco Antonio (2)

Mazinho Oliveira (2)

Muller (2)

Neto (2)

Niginho (2)

Orlando (2)

Pedro amorim (2)

Pinga (2)

Renato Gaúcho (2)

Rodrigues (2)

Zezé (2)

Zico (2)

Afonsinho (1)

Alencar (1)

Almir Da Silva (1)

Alvariza (1)

Alvaro (1)

Augusto (1)

Bahia (1)

Baltazar I (1)

Belletti (1)

Caetano (1)

Candiota (1)

Canhotinho (1)

Careca (1)

Chinesinho (1)

Danilo Alvim (1)

Desmosthènes (1)

Dunga (1)

Edu Marangon (1)

Émerson (1)

Falcão (1)

Fernando Consul (1)

Flávio Conceição (1)

Geovani (1)

Guilherme (1)

Heitor (1)

Indio (1)

Ipojucan (1)

Jayme De Almeida (1)

Jorginho (1)

Jorginho Putinatti (1)

Juan (1)

Luizinho Trochillo (1)

Luizão (1)

Márcio santos (1)

Maurinho (1)

Millon (1)

Nelsinho (1)

Nílton Santos (1)

Norival (1)

Octávio (1)

Ricardo Oliveira (1)

Romeu (1)

Ronaldão (1)

Ronaldinho (1)

Servílio (1)

Sylvio Lagreca (1)

Tatu (1)

Tim (1)

Traçaia (1)

Zé De Mello (1)

Zé Roberto (1)

Zezinho (1)

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