La justice brésilienne va évaluer ce mercredi si Robinho doit purger au pays sa condamnation pour viol prononcée en Italie. À l’approche de la date, l’ancien footballeur a brisé le silence : il a affirmé que la sentence à son encontre était “injuste” et motivée par le racisme, tout en soulignant qu’il possède “toutes les preuves” pour prouver son innocence.
“J’ai été condamné injustement en Italie pour quelque chose qui ne s’est pas produit et j’ai toutes les preuves qui le démontrent”, a déclaré l’ancien attaquant du Real Madrid et de Manchester City lors d’une interview à la station Record.
Découvrez plus :
++ Accusations de racisme entre Acerbi et Jesus
++ Adryan Tavares de retour aux sources avec l’ABC FC
++ Le Brésil doit composer avec une mauvaise nouvelle
“J’ai joué quatre ans en Italie et j’en ai eu assez de voir des histoires de racisme. Malheureusement, cela arrive encore aujourd’hui. Cela s’est produit en 2013 et nous sommes maintenant en 2024, ce qui me fait penser que ceux qui ne font rien contre le racisme sont les mêmes qui m’ont condamné lors de mon procès”, a-t-il déclaré.
Robinho a été condamné à neuf ans de prison en Italie pour avoir violé en groupe une jeune Albanaise qui fêtait ses 23 ans dans une discothèque de Milan. Les faits remontent à 2013, la peine a été prononcée quatre ans plus tard contre lui, et en 2022, elle a été confirmée par la plus haute juridiction italienne.
Ao vivo no #DomingoEspetacular: EXCLUSIVO – Robinho fala pela primeira vez após condenação por estupro. Na Itália, o ex-jogador foi sentenciado a nove anos de prisão
➡️ Assista no @sigaplayplus: https://t.co/wzmXT6CYbx pic.twitter.com/okm1UZc3sZ
— Domingo Espetacular (@DomEspetacular) March 17, 2024
Le Brésil interdit l’extradition de ses citoyens, mais mercredi, la Cour suprême de justice examinera la demande de leurs homologues italiens d’homologuer au pays la condamnation de l’ancien footballeur, âgé de 40 ans. Si elle est acceptée, cela créerait un précédent pour d’autres affaires similaires.
“J’espère qu’au Brésil, je pourrai avoir la voix que je n’ai pas eue à l’extérieur”, a déclaré Robinho qui, selon sa version des faits, a eu des relations sexuelles “consenties” avec la plaignante. Mais selon l’accusation, l’ancien joueur de la sélection et cinq compatriotes ont fait boire la femme “jusqu’à la rendre inconsciente et incapable de résister”.
