La FIFA n’est pas restée les bras croisés face aux actes de violence survenus dans les gradins du Maracanã avant le match Brésil-Argentine pour les éliminatoires. L’instance dirigeante du football mondial a lancé une procédure disciplinaire contre les deux fédérations, qui devront maintenant donner leur version des événements et répondre aux questions.
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Plus précisément, la mesure vise la Confédération brésilienne de football (CBF) et l’Association du football argentin (AFA) pour la répression policière à l’encontre des supporters albicelestes. Face à cette situation, les joueurs de l’équipe argentine ont quitté le terrain en signe de protestation et sont revenus une fois qu’ils ont obtenu des garanties que le calme serait maintenu, retardant ainsi de trente minutes le début du classique sud-américain.
Les sanctions potentielles pour les incidents au Maracanã
La FIFA reproche au Brésil, pays hôte de la rencontre à Rio de Janeiro, une “possible violation de l’article 17” de son code disciplinaire, qui régule l’ordre et la sécurité des matchs. L’Argentine est mise en cause pour d’éventuelles infractions aux articles 17.2 (comportement inapproprié des supporters) et 14.5 (retard du début du match).
VERGÜENZA EN EL MARACANÁ 👎🇧🇷
Los hinchas argentinos fueron agredidos por la policía local en la previa al duelo ante Brasil. pic.twitter.com/Z3GWSAFRow
— TyC Sports (@TyCSports) November 22, 2023
Les deux sélections risquent des amendes ainsi que des matches internationaux avec fermeture partielle ou totale de leurs stades. Cependant, ces procédures sont souvent longues et ne se soldent pas toujours par des sanctions.
Le président de la FIFA, Gianni Infantino, avait déjà condamné ce qui s’était passé : “La violence dans le football est totalement inacceptable, tant sur le terrain qu’à l’extérieur.” “Ce genre d’événements est inacceptable dans notre sport et dans notre société“, a poursuivi le dirigeant sur son compte Instagram.
