La demande de retrait de la statue de Dani Alves dans sa ville natale a été portée devant la justice

La statue de Dani Alves à Juazeiro, sa ville natale, a déjà été vandalisée à plusieurs reprises après la condamnation à quatre ans et demi de prison prononcée en Espagne contre le footballeur pour viol. Sa présence là-bas fait l’objet de débats et la demande de la retirer est désormais entre les mains de la justice brésilienne grâce à une activiste.

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Manuella Tyler Medrado a soumis au Ministère public de l’État de Bahia la requête, transmise au Parquet municipal pour examen et décision quant à d’éventuelles mesures à prendre. “Les crimes sexuels doivent être condamnés“, a déclaré l’activiste lors d’une interview avec l’agence de presse EFE, reprise par plusieurs médias espagnols et brésiliens .

La statue a été inaugurée en 2020 et reproduit à taille réelle l’ancien arrière du FC Barcelone avec le maillot de l’équipe nationale du Brésil. Les autorités de Juazeiro ont indiqué qu’elles ne prendront pas de position sur sa présence tant que la procédure judiciaire contre Alves ne sera pas conclue, celui-ci étant en liberté provisoire pendant que les recours contre le premier jugement sont examinés.

VÍDEO | Una activista lleva a la Justicia su petición para la retirada de la estatua de Dani Alves en Juazeiro, su ciudad natal. pic.twitter.com/tUouCZKa8g

— EFE Deportes (@EFEdeportes) March 29, 2024

Alves a quitté lundi dernier la prison de Brians 2, où il était détenu depuis janvier 2023, après avoir payé une caution d’un million d’euros. En lui accordant ce bénéfice, la justice a exigé que le sportif remette ses passeports espagnol et brésilien pour éviter la fuite et qu’il maintienne une distance d’un kilomètre avec la victime.

Le footballeur, âgé de 40 ans, a été reconnu coupable d’avoir violé une femme dans les toilettes de la discothèque Sutton à Barcelone dans la nuit du 30 décembre 2022. Alves a affirmé qu’il y avait eu consentement et a nié avoir été violent. Cependant, le tribunal ayant jugé l’affaire a rejeté sa version et a expliqué que “pour qu’il y ait agression sexuelle, il n’est pas nécessaire qu’il y ait des lésions physiques, ni qu’il y ait une opposition héroïque de la part de la victime à avoir des relations sexuelles“.