Dani Alves a effectué sa première comparution obligatoire au siège du tribunal de Barcelone, faisant sa première apparition publique depuis sa brève sortie de la prison de Brians 2.
Accompagné de son avocate, Inés Guardiola, Dani Alves est entré dans le bâtiment vers 9h20 du matin et est sorti quelques minutes plus tard, accueilli par plusieurs journalistes derrière le cordon de sécurité. À ce moment-là, un passant n’a pas manqué l’occasion de crier haut et fort ses opinions sur les événements : “Alves, tu as beaucoup d’argent pour violer, n’est-ce pas ?”.
Découvrez plus :
++ Le Milan AC prépare déjà la succession de Mike Maignan
++Jorginho, la priorité estivale du FC Barcelone
++ La défense du Real Madrid mise à l’épreuve par les blessures
Dani Alves, interpellé après sa sortie du tribunal de Barcelone
Le journal Marca a exclusivement capté les images montrant Dani Alves visiblement mal à l’aise face aux cris de ce passant, qui a commencé son jugement personnel sur le Brésilien avec des insultes et des menaces :
🚨⚠️ REVOLTA
Daniel Alves foi alvo de protestos ao se apresentar a justiça espanhola nessa quinta feira.
🎥 @marca pic.twitter.com/cooHMmMOYU
— Goleada Info (@goleada_info) March 28, 2024
“Alves ! Tu as beaucoup d’argent, n’est-ce pas ? Pour violer. Tu as de l’argent pour violer, n’est-ce pas ? Et pour payer. Tu es bien habillé, hein, connard. Au Brésil, ils te tuent vite, hein. Ne te la joue pas, espèce de salaud. ‘Tudo bem, tout bom’, n’est-ce pas ? Salopard.”
À ce moment-là, une journaliste tente de poser une question à Alves, lui demandant s’il va bien et s’il est calme, auquel le passant a répondu :
“Calme ? Quel calme ? Il faut tuer ce salaud. Il paie de l’argent pour violer des femmes. C’est un violeur ! Violeur ! C’est un putain de violeur de merde.”
Ceci, très probablement, ne sera pas la première ni la dernière réception hostile que Dani Alves recevra après sa controverse sur sa libération conditionnelle. En Espagne et dans le monde entier, un sentiment d’injustice grandit autour de cette affaire et le public le fait déjà savoir au protagoniste de cette triste histoire.
