En parlant de Barcelone et de la Seleção, Neymar est aussi arrivé il y a peu de temps en Espagne et avec la Seleção il est déjà fondamental, avec encore un triplé lors du match face à l’Afrique du Sud. Que penses-tu de ses difficultés d’adaptation ?
Je pense que l’adaptation de tout joueur peut être parfois difficile. Tout joueur a besoin d’un soutien, d’un appui pour pouvoir donner le meilleur. Je pense que bientôt Neymar va retrouver son jeu et faire ce qu’il sait faire de mieux, jouer un bon football.
Parlons de la Seleção maintenant. Tu as marqué un très beau but face à l’Afrique du Sud. Est-ce que tu penses qu’avec ce but tu as augmenté tes chances d’aller à la Coupe du Monde ?
Eh bien, je ne sais pas si ce but est si important que ça. Je pense que c’est la prestation globale qui sera regardée, durant ce match amical. Alors j’espère que mon travail a plu au sélectionneur et que je vais continuer à travailler dur avec mon club pour que je puisse réaliser mon rêve de jouer cette Coupe du Monde.
Pour toi ce match était particulier, comme pour Rafinha, avec un seul match pour montrer au sélectionneur ce que vous pouviez apporter à l’équipe et tenter de gagner votre place dans ce groupe. As-tu senti une pression supplémentaire ?
J’étais tranquille. Je savais que c’était la dernière opportunité que j’aurais, donc j’ai essayé de rester le plus calme possible pour que tout se passe bien. J’ai oublié la pression, je suis resté tranquille et j’ai essayé de jouer mon football.
Pour toi, qu’est-ce que tu dois faire pour garantir ta place dans cette Seleção ?
Maintenant, ce qui me reste à faire est de continuer à jouer au même niveau en club parce qu’il sera très important de bien jouer au moment où le sélectionneur observera les joueurs pour prendre sa décision. Ce que je veux c’est de bien jouer ici à Manchester City pour qu’au moment de la convocation, mon nom soit dans la liste des vingt-trois joueurs appelés.
Est-ce que Felipão t’as parlé avant ou après le match face à l’Afrique du Sud ?
Il a parlé au groupe de manière générale. Il nous a félicités pour la victoire, de la façon dont nous avons joué, je pense que c’est très important d’être toujours au contact des joueurs pour transmettre sa confiance.
En parlant de ce match, en première période tu as joué à un poste plus défensif donnant plus de liberté à Paulinho et en seconde mi-temps avec l’entrée en jeu de Luiz Gustavo, tu as occupé un poste plus haut où l’on t’as vu plus à ton avantage. A quel poste te sens-tu le plus à l’aise?
Je n’ai aucun problème à jouer à ces deux postes. Je joue souvent dans ces deux positions à Manchester City et donc avec la Seleção, cela ne me dérange pas non plus. Donc si l’entraineur a besoin de moi, je suis prêt à jouer à l’un de ces deux postes.
Sur cette Coupe du Monde, tu penses que la pression qui reposera sur vos épaules sera un handicap pour la Seleção durant la compétition?
La Seleção, c’est toujours difficile. Je pense que toutes les équipes auront la pression car c’est la Coupe du Monde. J’espère que le Brésil pourra bien supporter cette pression et que les joueurs pourront se surpasser et être prêts psychologiquement pour faire une bonne Coupe du Monde et transformer cette pression en quelque chose de positif avec le soutien de notre public.
Dernière question. Tu as été formé à l’Atlético-PR. Comment as tu appris à tirer aussi fort comme on a pu le voir lors du dernier match?
Je me suis beaucoup entrainé au Brésil sur les coups de pieds arrêtés et les tirs dans les équipes de jeunes. C’était des entrainements quotidiens que nous faisions et cela m’a beaucoup aidé dans ma carrière. Alors tout ce que j’ai pu apprendre durant cette période me sert encore aujourd’hui.
