Coupe du Monde 1930: La première de la Seleção

Inutile de dire que c’est tout le Brésil, que ce soit dans un stade, sur un terrain vague, la rue où les plages gigantesques, qui s’unit lorsque la Seleção se produit. Oublié le temps d’une rencontre ou d’un tournoi, les rivalités ancestrales, les désidératas des uns des autres, tout un peuple à l’unisson pour voir sa Seleção s’imposer. Le football brésilien […]
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sambafoot_admin
2014-02-08 14:22:00

Inutile de dire que c’est tout le Brésil, que ce soit dans un stade, sur un terrain vague, la rue où les plages gigantesques, qui s’unit lorsque la Seleção se produit. Oublié le temps d’une rencontre ou d’un tournoi, les rivalités ancestrales, les désidératas des uns des autres, tout un peuple à l’unisson pour voir sa Seleção s’imposer.

Le football brésilien est aimé, suivi, voire adulé aux quatre coins du monde, mais au Brésil cela peut prendre des proportions ahurissantes, déconcertantes, dépassant parfois même l’entendement tellement le peuple est épris de football et de sa Seleção. Une équipe capable de tout, de faire chavirer de bonheur tous les Brésiliens ou bien de plonger tout le pays dans une immense tristesse comme en 1950. Ou de déchainer les passions et la vindicte populaire comme en 1978 et le but inscrit Roberto Dynamite, son second de la rencontre face à la Pologne, battue 3 à 1, qui ouvrait les portes de la finale.

Malheureusement, cela était sans compter sur les magouilles de la junte militaire au pouvoir en Argentine et qui avait tout arrangé pour que l’Albiceleste remporte le Mondial et ayant volé cette place en finale cette année-là. Cet amour pour la Seleção, qui parfois a provoqué la mort, comme ce chauffeur, qui toujours en 1978 avait lâché le volant de son bus fauchant au passage plusieurs personnes. Une passion qui prend des proportions hallucinantes dès que pointe la coupe du Monde et qui dans les têtes brésiliennes ne pensent qu’à la victoire comme en 1958, 1962, 1970 1994 et 2002. 2014 devrait déchainer une ferveur indescriptible de tout un peuple qui sera là pour soutenir et croire en ce sixième sacre, mais pour cela il faudra être prêt et ne pas commettre la moindre faute pour éviter un nouveau cauchemar comme en 1950. Aujourd’hui on se demande comment le Brésil a fait pour ne pas être sacré champion du monde, la Céleste étant passée par là, plongeant tout le pays dans un désarroi qui encore présent à ce jour.

À l’approche de la vingtième édition de la coupe du Monde qui va se dérouler à la maison, inutile de parler de l’engouement populaire que tout le pays s’apprête à vivre avec cet évènement planétaire. Le début de cette passion à débuter avec la première édition qui s’était déroulée en 1930 en Uruguay.

 

Pour aborder sa première rencontre dans cette compétition reine du football international, les instances dirigeantes de la CBD (devenue la CBF) avaient confié cet honneur  à Pindaro de Carvalho Rodrigues “Gigante de Pedra“ avec comme objectif la victoire finale. Il avait succédé à l’un des deux sélectionneurs étrangers de l’Histoire de la Seleção qui ont dirigé les auriverdes, à savoir l’Uruguayen Ramon Platero qui a commandé l’équipe brésilienne en 1925, le second fût l’Argentin Filipo Nuñez en 1965.

Une tâche à l’époque qui s’annonçait compliquée, d’autant que la Seleção n’avait plus disputé la moindre rencontre depuis le 25 décembre 1925, match de Copa America perdu 4 à 1 contre l’Argentine. C’est donc avec une sélection composée en grande majorité de joueurs qui évoluaient dans le championnat Carioca (Rio de Janeiro) qui représentait la Seleção. Mais cette décision n’avait pas fait que des heureux, puisque les clubs du championnat Pauliste(São Paulo) avaient été ni plus ni moins, oubliés. C’est alors qu’Elpidio de Paiva Azevedo, président de la Ligue Pauliste de football, monta au créneau pour déplorer cet oubli. Une intervention reçue favorablement par la CBD.

La Seleção était quasiment entérinée lorsqu’une nouvelle fois, Elpidio de Paiva Azevedo, appelait Renato Pacheco le président de la CBD, avec comme objectif d’ordonner de sélectionner Jorge Caldeira, mais Renato Pacheco ne pouvait abonder en sa faveur, prétextant que la commission Technique composée de Pindaro de Cravalho, Egas de Mendonça et Gilberto d’Almeida Rego avaient défini la sélection composée de quinze joueurs qui allaient défendre les couleurs brésiliennes pour cette première édition. Un seul joueur représentait la Ligue Pauliste, Araken Patuska du Santos FC.

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Fév 08, 2014