Après avoir tâter le ballon sur les terrains stabilisés dans les équipes de jeunes de São Cristovão (Rio de Janeiro) puis au Cruzeiro, le longiligne attaquant rejoint l’Europe et le PSV Eindhoven (Pys-Bas) en 1994. Deux saisons et 55 buts plus tard, Ronaldo signe au grand FC Barcelone.
Déjà dans l’histoire…
Choix judicieux. Le climat plus agréable de la Catalogne est propice aux exploits du Brésilien. A Barcelone, Ronaldo Luis Nazario de Lima vit l’une des meilleures périodes de sa longue carrière. Ronaldo laisse derrière lui des statistiques à la Lionel Messi (34 buts en 37 matches), un titre de « pichichi » de Liga 96/97 (meilleur buteur de Liga) et la première des trois distinctions du « Meilleur footballeur de l’année FIFA » (1996, 1997 et 2002). Même s’il ne remporte pas la Liga cette saison, le club catalan rafle la SuperCoupe d’Espagne, la Coupe d’Espagne et la Coupe des vainqueurs de Coupe. Auréolé d’un Soulier d’or européen (meilleur buteur en Europe), Ronaldo claque la porte du Barça un an seulement après l’avoir rejoint.
Business is business
L’origine du malentendu est d’ordre financier. Le président barcelonais de l’époque, Josep Lluis Núñez, n’a tout simplement pas jugé nécessaire de revaloriser le contrat de son attaquant de luxe. « Ce n’est pas l’habitude de la maison » avait-il expliqué à l’époque aux fans catalans, restés sans voix après l’annonce du départ du « crack » brésilien, 21 seulement. Ronado est transféré à l’Inter Milan contre 28 million d’euros, une tansaction record à l’époque. Cinq ans plus tard, la cote de Ronaldo en Catalogne a une nouvelle fois chuté.
Le 30 août 2002, « o gordo » signe en effet chez le rival madrilène pour 42 millions d’euros. L’époque des « galactiques » du Real Madrid bat son plein. Ronaldo, lui, marque 104 buts en 177 matches mais les médias cariocas commencent déjà à observer, chez le buteur, quelques kilos superflus. Le surnom de « o gordo » apparaît au Brésil. A Barcelone, on garde encore de lui l’image d’un joueur technique, rapide et d’une conduite de balle rare. Comme Maradona et Romario avant lui, Ronaldo a marqué l’histoire du Barça et de son stade mythique, le Camp Nou. « Mes que un jugador », on vous dit.
