Le vice-champion brésilien 2019 affrontait l’équipe de Santo André, équipe ne jouant pas de championnat national. Sur le papier, la confrontation pouvait paraitre déséquilibrée mais les performances de Santo André contre des équipes de Série A au premier tour (deux victoires et deux nuls) était un avertissement pour Palmeiras.
Le club du nord de la ville de São Paulo est orphelin de Dudu, le meilleur joueur du club est parti récemment au Qatar et l’attaque de Palmeiras est devenue amorphe depuis plusieurs matchs.
Vanderlei Luxemburgo a été nommé entraineur à la tête du Verdão à la fin de l’année 2019 et le moins que l’on puisse dire est qu’il tâtonne pour former une équipe compétitive.
En une semaine, Bruno Henrique, Patrick de Paula, Lucas Lima, Gabriel Menino, Ramires, Zé Rafael, Raphael Veiga, Gustavo Scarpa et Felipe Melo ont été testés au milieu du terrain. L’entraineur a lui-même reconnu qu’il cherchait une solution.
La première mi-temps voyait Palmeiras monopoliser le ballon et Santo André réalisait les contre-attaques les plus dangereuses. C’est même le club de la banlieue sud de São Paulo qui s’est montré le plus proche d’ouvrir le score par Ramon à la 14ème minute.
La deuxième mi-temps a suivi le scénario de la première avec un Palmeiras dominant sur le terrain mais sans véritables risques pour Santo André. Luxemburgo fit alors rentrer Lucas Lima et Gustavo Scarpa à la place de Rony et de Gabriel Menino, toujours pour tenter de trouver une solution aux transitions attaque-défense.
Comme bien souvent, c’est le capitaine, Felipe Melo, 37 ans qui a ouvert le score sur une tête dévié par un défenseur de Santo André à la 87ème minute. Marcos Rocha profitera d’un cafouillage de la défense de Santo André dans les arrêts de jeu de la partie pour inscrire le deuxième but pour Palmeiras.
Victoire difficile deux buts à zéro pour Palmeiras. Mais, malgré une possession de 73%, c’est Santo André qui tentera le plus de tir, 14, contre 13 pour Palmeiras.
