Brésil-Serbie: pas le droit à l’erreur

Une rencontre qui quel que soit la manière dont on l’aborde sera tout sauf une partie ce plaisir, face à une formation serbe elle aussi candidate à la poursuite de son parcours dans ce mondial qui n’a pas fini de nous offrir de drôles de surprises. Les trois équipe se tiennent dans un mouchoir de […]
par
sambafoot_admin
2018-06-27 19:53:00

Une rencontre qui quel que soit la manière dont on l’aborde sera tout sauf une partie ce plaisir, face à une formation serbe elle aussi candidate à la poursuite de son parcours dans ce mondial qui n’a pas fini de nous offrir de drôles de surprises.

Les trois équipe se tiennent dans un mouchoir de poche, avec comme unique objectif la victoire synonyme de passage dans la seconde partie de la compétition, la Suisse qui apparemment est la mieux lotie des trois, puisqu’elle affrontera le Costa Rica d’ores et déjà éliminé, mais qui mettra tout en œuvre pour terminer pourquoi par un succès, ou au minimum par un résultat nul, quant au Brésil et la Serbie, ce sera la rencontre de tous les dangers, celui de perdre, un nul offrirait à chacune des équipes également le point qui ferait la différence. Nul doute que chacune des équipes ne va pénétrer sur la pelouse du stade de l’Oktrytiye Arena de Moscou mercredi avec en tête la règle à calcul, la rencontre vitale sera certainement âprement disputée le vainqueur alors validera son billet pour la suite alors que le perdant aura de gros regrets.

Une Seleção pas au mieux

La Seleção était arrivée dans ce mondial en faisant partie des quatre prétendant au titre suprême, mais après ses deux dernières prestations face à la Suisse (1-1) et le Costa Rica (2-0), tout n’est pas si vrai que cela, même si le Brésil est capable de tout, il n’en demeure pas moins qu’il y a des failles dans cette formation Auriverde, si la défense tient bon le cap avec la charnière centrale, Miranda- Thiago Silva, Marcelo toujours aussi actif dans son couloir gauche, à droite en l’absence de Daniel Alves, Danilo absent face au Costa Rica pour une blessure contractée à l’entrainement, et Fagner qui revient de blessure, a honoré sa cinquième cape, le poste n’est pas plus attribué à l’un plus qu’à l’autre.

Au milieu, le trident composé de Casemiro, Paulinho et Philippe Coutinho, a tantôt donné satisfaction, tantôt des doutes, le premier nommé, fait son travail et même un peu plus en venant se mêler à la bagarre dans la défense adverse comme ce fût le cas contre le Costa Rica il fût remplacé contre la Suisse, Paulinho qui se porte souvent à l’attaque est lui aussi pas au mieux de sa forme remplacé face au Costa Rica par Fernandinho, Philippe Coutinho est la grande satisfaction de ce milieu, très actif, il sert toujours dans les meilleurs conditions ses coéquipiers de l’attaque, il sait également se montrer adroit dans le dernier geste, puisqu’il a inscrit deux buts en autant de rencontre et occupe la place ce meilleur buteur de cette Seleção.

Quant à l’attaque, là aussi cela pêche dans la surface adverse, que ce soit Wilian sur son côté, n’ a pas donné grande satisfaction à Tite, n’a pas pesé dans le jeu, remplacé par Douglas Costa son statut de titulaire s’effrite quelque peu, Gabriel Jesus, se bat sur tous les ballons, mais cela ne lui pour l’instant pas permis d’inscrire son premier but, il est intéressant dans ses déplacements mais c’est un peu faible pour s’affirmer comme titulaire du poste, Roberto Firmino apporte plus d’impact physique et est également très altruiste.

Neymar, inutile de vanter ses qualités que tout le monde connait en long et en travers, non c’est plutôt dans le jeu et dans le dernier geste où l’on attend mieux du troisième joueur du monde, car même s’il a enfin ouvert son compteur but face au Costa Rica, il y a beaucoup de déchet dans son jeu dans ses prises de décisions et dans son dernier geste, oui il revient après trois mois d’ indisponibilité, oui il subit énormément de fautes oui il râle sans arrêts ce qui dans un sens peut se comprendre mais qui le dessert aux yeux des arbitres, alors verra –t-on du grand et beau Neymar mercredi, rien n’eqst moins sur, mais il sera encore là pour semer le trouble dans la défense serbe et pourquoi déjouer tous ses nombreux détracteurs, en étant le héros de la Seleção avec un ou des buts qui permettront au Brésil de continuer son chemin, l’avenir le dira ou pas.

La Serbie qui inquiète

La formation dirigée par Mladen Krstajic depuis Novembre 2017 en remplacement de Slavo Muslin, est l’ultime rempart à franchir pour les joueurs de Tite et valider leur billet pour la suite de la compétition, une formation qui elle aussi peut se encore se qualifier si elle s’impose face à la Seleção, la Serbie qui l’a emportée difficilement 1-0 face au Costa Rica et s’est inclinée 2-1 face à la Suisse, n’en demeure pas moins une formation où il y a de fortes individualités qui seront présentent ce mercredi pour tenter de créer la grosse surprise, éliminer le Brésil, ce qui serait un véritable cataclysme, le Brésil n’ a plus depuis 1966 été renvoyé à ses études, mais en football tout peut arriver.

La formation serbe qui va s’appuyer sur un bon gardien, Vladimir Stojkovic passé par le FC Nantes (2006/2007),le sixième joueur le plus capé (82), une défense centrale d’expérience composée par Milinkovic-Savic et Tosic, dans les couloirs Aleksandar Kolarov septième plus capé (77) et Branilsav Ivanovic passé par Chelsea de 2008 à 2017 où il a remporté moult titres, une défense donc solide et appliquée. Le milieu lui aussi est bien armé avec les présences de Nemanja Matic , aujourd’hui à Man’United en provenance de Chelsea, compte 41 sélections, Nikola Milenkovic de la Fiorentina, mais le danger numéro un est incarné par la présence à la pointe de l’attaque par Aleksandar Mitrovic l’attaquant de Fulham, auteur de 12 réalisations en 20 rencontres de Championship, en équipe nationale il compte 38 sélections ponctuées par 16 buts, dont le dernier inscrit vendredi dernier face à la Suisse, s’est un attaquant très solide, bon de la tête et pas maladroit balle aux pieds, il sera à surveiller comme le lait sur le fait par la défense brésilienne sous peine de le voir battre Alisson et la Seleção.

Une opposition

Depuis l’éclatement de la Yougoslavie, et la constitution de l’équipe de Serbie après la séparation du Monténégro en 2006, les deux formations ne se sont affrontées qu’à une seule reprise le 6 juin 2014 à São Paulo en match préparatoire au mondial, pour lequel la Serbie n’était pas parvenue à se qualifier. La rencontre s’était soldée par une courte mais ô combien difficile victoire de la formation de Scolari, 1 à 0, un but inscrit à la 58’ par Fred l’ancien lyonnais. Depuis pas de rencontres à ce niveau, sauf que les deux équipes s’étaient retrouvées en finale de la Coupe du monde des U20 en 2015 en Nouvelle Zélande, finale remportée après prolongation, 2-1 par la Serbie où était présent, Sergej Milinkovic-Savic, et Gabriel Jesus côté brésilien.

La Serbie qui dispose d’un bilan lors de ses dix dernières sorties de cinq victoires pour un nul et quatre défaites, la dernière vendredi 2-1 face à la Suisse.

La Serbie face à l’Amsud

La Serbie va jouer sa seconde rencontre face à la Seleção après celle qui avait vu la courte victoire brésilienne 1-0 le 6 Juin 2014, voici le bilan de la Serbie face à des formations d’Amérique du Sud, avant la rencontre de mercredi, la Serbie n’a affrontée qu’à trois autres reprises des formations sud- américaines, le Chili par deux fois la première en 2012, victoire serbe 3-1 puis le 4 Juin dernier défaite 1 à 0, la Bolivie est le dernier adversaire et s’est incliné sèchement le 9 Juin, sur le score de 5 à 1, le bilan est après quatre rencontres de deux succès, pour deux défaites, huit buts inscrits pour trois de concédés.

Cette rencontre est donc cruciale pour les deux équipes, une rencontre qui s’annonce animée avec un retour à la maison pour le perdant, alors qui de la Seleção ou des Aigles Blancs va obtenir les trois points, une bonne question qui trouva réponse mercredi lorsque l’arbitre aura sifflé les trois coups de sifflet.

Précédent

Suivant