La Russie en entrée
C’est un déplacement pas des plus faciles qui attend Tite et sa troupe, puisque les Auriverde vont affronter ni plus ni moins le pays hôte, la Russie qui pointe à la 63ème du dernier classement Fifa, une formation russe dirigée par Stanislav Cherchesov, ancien gardien de but entre autre du Spartak de Moscou, international à 39 reprises sous le maillot de la Russie entre 1992 et 2002, il a participé à deux phases finales en 1994 et 2002, il est arrivé à la tête de la Sbornaya le 31 août 2016 à l’occasion d’une rencontre amicale face à la Turquie (0-0) depuis il a dirigé à quinze reprises la formation russe avec un bilan de cinq victoires la dernière le 7 octobre 2017 face à la Corée du sud (2-1), pour autant de nuls et enregistré six revers dont le dernier face l’Argentine 0-1, la Russie qui reste sur un résultat nul de trois buts partout face à l’Espagne.
Un groupe solide
Pour cette joute de prestige, Stanislav Cherchesov, pourra s’appuyer sur des joueurs de valeurs tels que le portier du CSKA Moscou, Igor Akinfeev (102 sélections), du défenseur Roman Neustadter de Fenerbahçe, il compte depuis 2016 quatre sélections, en milieu de terrain, les frères, Anton et Alexei Miranchuk (Lokomotiv Moscou), qui viennent d’éliminer en huitième de finale de l’Europa League, l’Olympique lyonnais et Denis Cheryshev (Villarreal) et les attaquants, Alexander Kokorin (Zenit Saint-Pétersbourg), Fedor Smolov (Krasnodar).
Neymar et Filipe Luis absents
Tite quant à lui pourra compter sur presque la totalité de son groupe, exception faîtes des absences pour blessures du Parisien Neymar absent des terrains depuis le clasico remporté 3-0 face à l’Olympique de Marseille et dernièrement le joueur de l’Atletico de Madrid, Filipe Luis, touché gravement au péroné et qui pourrait certainement le priver d’une participation au prochain mondial. Pour diriger le jeu brésilien Tite, va sans doute confier les clés au Barcelonais, Philippe Coutinho, transférer récemment de Liverpool au club catalan, même privé de rencontres de Champions League, Coutinho n’en demeure pas moins affûté et prêt à relever ce défi. Autre point forts, les latéraux Marcelo (Real de Madrid) et Daniel Alves (Paris SG) qui seront chargés d’occuper les couloirs et d’apporter un soutien offensif. En milieu Casemiro (Real Madrid) devrait être la sentinelle devant la défense centrale, poste qu’il occupe à merveille au sein du club merengue, aidé en cela par le Citizen, Fernandinho revenu de blessure, Willian (Chelsea) lui aussi en très grande forme malgré l’élimination en Champions League par le Barça mais qualifié pour les demies-finale de la Cup, sera aussi un atout majeur. Devant, Gabriel Jesus (Manchester City) auteur de huit buts en 21 apparitions devrait être le titulaire au dépens de Roberto Firmino (Liverpool) et de William José de la Real Sociedad, qui joueront également leurs cartes.
Les oppositions
Depuis l’éclatement de l’Empire soviétique, la Russie a croisé la route du Brésil à cinq reprises, dont une seule rencontre officielle, laquelle s’était déroulée durant le mondial 1994 avec une victoire brésilienne 2 à 0 buts de Romario et de Rai. Puis deux ans plus tard, match nul deux buts partout avec des réalisations signées, Donizete et Ronaldo qui en toute fin de partie a permis à la Seleção d’arracher le nul. En 1998 après le mondial, le Brésil à Fortaleza n’avait pas fait de détails en ayant infligé un sévère 5-1 à la formation russe, Elber, Rivaldo, Marcos Assunção et un doublé d’Amoroso, pour ce qui est la plus large victoire brésilienne. Pour préparer sa Coupe du monde 2006, la Seleção s’était imposée sur la plus petite des marges, 0-1 un but signé… Ronaldo pour son soixante et unième but. Enfin lors de la dernière opposition toujours en amical sur la pelouse de Stamford Bridge le 25 mars 2015, les deux formations s’étaient neutralisées, un but partout, Fayzulin pensait avoir inscrit le but qui aurait offert un premier succès russe mais Fred l’ancien joueur de l’Olympique lyonnais a égalisé à l’ultime minute.
Bien débuter
Même si ce n’est qu’une rencontre de préparation, il ne va pas falloir se présenter la fleur à la bouche et penser que la Russie est bonne à prendre, il faudra rester très concentré et ne pas sous- estimer la formation de Stanislav Cherchesov, qui ne se présentera pas en victime bien au contraire, va œuvrer pour tenter non seulement de séduire et lancer un message fort en direction de ses trois premiers adversaires du premier tour de sa Coupe du monde, l’Arabie Saoudite, l’Egypte et l’Uruguay, qu’il ne sera pas facile de la manœuvrer, mais également d’obtenir une victoire historique face à l’un des grands favoris. Nul doute que Tite est resté attentif aux prestations des différents internationaux russes et aura su faire passer le message à ses joueurs, qu’il faudra jouer juste et bien et ne pas vendanger les hypothétiques occasions qui se présenteront à ses joueurs, lesquels vont tenter d’enchainer une quatrième victoire, juste avant d’affronter quatre jours plus tard, l’Allemagne championne du monde en titre.