Copa America : Le Brésil se prépare

Pour la Copa America, la Seleção à pied d’œuvre du côté de Los Angeles, se verra privée de plusieurs joueurs importants, les Parisiens, David Luiz, Lucas et Thiago Silva, du madrilène, Marcelo, choix délibéré de Dunga, de Douglas Costa du Bayer de Munich blessé, tout comme Ricardo Oliviera de Santos, mais surtout de son atout […]
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sambafoot_admin
2016-05-29 14:05:00

Pour la Copa America, la Seleção à pied d’œuvre du côté de Los Angeles, se verra privée de plusieurs joueurs importants, les Parisiens, David Luiz, Lucas et Thiago Silva, du madrilène, Marcelo, choix délibéré de Dunga, de Douglas Costa du Bayer de Munich blessé, tout comme Ricardo Oliviera de Santos, mais surtout de son atout majeur, Neymar. Malgré l’insistance conjuguée de Dunga et de la CBF pour qu’il prenne part à cette Copa America, les dirigeants barcelonais se sont montrés intransigeants, considérant que Neymar avait disputé un trop grand nombre de matchs et qu’ils jugeaient qu’il devait être mis au repos avant de disputer le Tournoi olympique.

Est-ce un handicap ou une certaine aubaine ? Les résultats le diront à l’issue de la compétition, où Dunga suivant le parcours de la Seleção verra s’obscurcir l’horizon à la tête de celle-ci s’assombrir, si d’aventure les choses ne se passaient pas au mieux. L’occasion également, de constater s’il existe ou non une dépendance Neymar. Kaka convoqué de la dernière heure amènera son expérience au groupe, Luca Lima aura sans doute la lourde tâche, d’être le dépositaire du jeu tandis que Jonas sera chargé de convertir en buts les occasions qui s’offriront à lui.

Mais avant de disputer son premier match face à l’Equateur qui vient de s’incliner en match amical face aux Etats Unis, et leader du groupe éliminatoire de la zone Amsud dans la course à la qualification au Mondial 2018 en Russie, la Seleção va jouer une rencontre amicale face au Panama, qui lui aussi prendra part à cette Copa America, versée dans le groupe de l’Argentine, de la Bolivie et du Chili le champion en titre.

Un premier succès aux Jeux Panaméricains

La première opposition entre la Seleção et la Los Canaleros, s’est produite le 13 avril  1952, à Santiago du Chili lors des Jeux Panaméricains. Un succès brésilien sans conteste remporté sur le score de 5 à 0. Baltazar du Corinthians, avait inscrit le premier but à la 5’ puis Rodrigues du Palmeiras avait inscrit un doublé aux 8’ et 58’, Julinho 21’ et Pinga 75’ tous deux de la Portuguesa avaient été les autres buteurs.

Second succès auriverde

Il aura fallu attendre près de 49 ans pour assister à une seconde rencontre entre les deux équipes, ce fût chose faite le 9 août 2001 à Curitiba, et une fois encore les brésiliens l’ont emportés sur le même score de 5 à 0, Edilson de Flamengo avait été le premier à trouver l’ouverture à l’heure de jeu, puis deux minutes plus tard, le trou était fait grâce à un but signé Alex de Parme en Italie, et c’est en fin de rencontre, que le Brésil a conforté sa victoire avec trois nouveaux buts signés, Euller (80’), et Juninho Paulista (88’) tous deux du Vasco de Gama et c’est Roberto Carlos du Real de Madrid qui avait clos à la 90’ ce second succès brésilien.

Nouveau revers Panaméens

Le Panama reste un bon souvenir côté brésilien, suite à la rencontre amicale disputée avant le début du Mondial 2014, ponctué par un succès 4 à 0 à Goiâna, Neymar, Hulk, Daniel Alves et Willian avaient été les buteurs de ce succès. Ce succès était le troisième remportée par le Brésil face à cette équipe d’Amérique centrale, troisième de la dernière Gold Cup en 2015.

Quels enseignements en tirer, si l’on regarde le plan comptable, en trois rencontres, les brésiliens se sont imposés trois fois avec quatorze buts inscrits contre aucun de concédé. Ce bilan flatteur ne devra pas masquer les carences de la Seleção aperçues lors des dernières rencontres disputées face à l’Uruguay (2-2) et au Paraguay (2-2), avec des fautes défensives qui auraient pu coûter très cher, à Dunga de gommer tout cela et surtout se montrer psychologue pour éviter à ses joueurs, de prendre de haut cette formation panaméenne, en restant sérieux et concentré et éviter comme ce fût le cas en 2014 si victoire il y a, d’un excès de confiance qui pourrait bien jouer un bien mauvais tour à Dunga et son groupe face à l’Equateur. Le Panama qui reste sur trois victoires lors de ses trois dernières sorties. Hernan Gomez qui a dirigé la Colombie (1995-1998 et 2010-2011) est arrivé à la tête du Panama en février 2014, et tentera de faire bonne figure et d’offrir mieux qu’une simple opposition face à la Seleçao qui partira favorite à une quatrième victoire, pour cela il faudra offrir du jeu et ne pas se manquer lors du dernier geste et montrer une vigilance de tous les instants en défense pour éviter de mordre la poussière, ce qui serait très inquiétant à quelques jours du coup d’envoi du centenaire de la Copa América.

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