Comparatif entre l’Euro 2016 en France et la Copa America 2016 aux États-Unis

Si surprenant que cela puisse paraître, la prochaine Copa America, qui rassemble des équipes du CONMEBOL, la Confédération sud-américaine de football, avec des invitations pour ceux affiliés àla CONCACAF, aura lieu deux années d’affilée. Le Chili, après sa victoire sur ses terres lors de l’édition 2015, remet son titre en jeu dès l’été prochain aux…États-Unis. […]
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sambafoot_admin
2015-10-15 20:47:00

Si surprenant que cela puisse paraître, la prochaine Copa America, qui rassemble des équipes du CONMEBOL, la Confédération sud-américaine de football, avec des invitations pour ceux affiliés àla CONCACAF, aura lieu deux années d’affilée. Le Chili, après sa victoire sur ses terres lors de l’édition 2015, remet son titre en jeu dès l’été prochain aux…États-Unis.

Une édition spéciale, plus festive que jamais, pour célébrer les 100 ans de la création du CONMEBOL. Les États-Unis, pays organisateur, auront bien entendu l’honneur d’y participer, tout comme quatre autres équipes de la CONCACAF, désignées à Miami en mai dernier par les deux fédérations citées auparavant. Nommée en l’honneur la Copa America Centenario, cette compétition constituera la 45ème édition du championnat sud-américain des nations, et verra s’affronter seize équipes au total.

Dans le même temps, le Championnat d’Europe des Nations reprend ses droits, deux ans après la victoire de l’Allemagne lors de la Coupe du Monde au Brésil, et quatre ans après le sacre de l’Espagne lors de la précédente édition. Qui plus est, l’Euro se jouera cet été en France, dans un nouveau format à 24 équipes. L’occasion pour Sambafoot de vous dessiner un comparatif entre les deux compétitions, leurs favoris, leurs outsiders, et leurs joueurs importants.

Copa America 2016, disputée aux États-Unis du 3 au 26 juin 2016

Liste des participants : Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Colombie, Équateur, Paraguay, Pérou, Uruguay, Venezuela, (CONMEBOL); Mexique, États-Unis, Costa Rica, Jamaïque (Invités) ; Panama, Trinité-et-Tobago, Cuba, Haïti (barrages pour déterminer deux participants).

Les favoris de la compétition

L’Argentine : L’Albicéleste est l’une des sélections les plus régulières depuis quelques années. Finaliste déchu lors de la Coupe du Monde au Brésil face à l’Allemagne après prolongation (1-0), les argentins ont connu une deuxième désillusion un an plus tard, en échouant au tirs au but face au Chili, qui a été sacré sur ses terres. Avec deux finales sur deux possibles, en deux ans seulement, l’Argentine aura l’occasion de faire tourner la chance de son côté à l’occasion de cette 45 ème édition de la Copa America. Lionel Messi sera bien évidemment le joueur clé de cette sélection, lui qui a été élu meilleur joueur de la dernière Coupe du Monde, et de la dernière Copa America. La Pulga n’est plus qu’à 7 buts du record de buts détenu par Gabriel Batistuta (56 buts) et ne pourra pas laisser tomber sa sélection, même si on le dit grandement affecté par ces deux défaites en finale de grandes compétitions internationale. Avec une armada offensive impressionnante (Messi, Agūero, Di Maria, Higuaín, Tevez, Pastore, Lavezzi..), et une deuxième position au classement FIFA des meilleures équipes nationales au monde, l’Argentine est évidement l’une des favorites du tournoi. 

Le Chili : Défait par la Seleção lors de la Coupe du Monde au Brésil, le Chili était sorti de la compétition avec un goût d’inachevé. La qualification du Brésil lors de ce match était, si ce n’est miraculeuse, chanceuse. Quoiqu’il en soit, les chiliens avaient montrés de bonnes choses, qui laissait entrevoir un avenir autrement plus radieux. Confirmation un an plus tard. Lors de la Copa America 2015, leur compétition, chez eux, la Roja voulait prouver devant son public qu’ils méritaient bien mieux qu’une sortie prématurée, imméritée. Cette fois, le Chili, emmené par un Claudio Bravo en folie, atteint la finale, et bat le favori de la compétition aux tirs aux buts, l’Argentine de Leo Messi.
À l’aurore de son premier titre de son Histoire, les chiliens voudront confirmer que cette victoire n’était pas accidentelle. Alexis Sanchez (Arsenal) et Eduardo Vargas (Hoffenheim) seront naturellement des éléments prépondérants dans les performances de leur sélection, au même titre qu’Arturo Vidal (Bayern Munich), si celui-ci veut bien se donner la peine d’abandonner ses frasques en tout genre. Claudio Bravo (Barcelone), exceptionnel l’année passée, et recordman de sélections sous le maillot chilien (95) devra également être à son meilleur niveau si le Chili ne compte pas se faire rétrograder à sa place par des équipes plus talentueuses.

Le Brésil : Malgré sa récente victoire 3 buts à 1 face au Venezuela (doublé de Willian), la Seleção traverse une période très difficile de son Histoire. L’humiliation lors de la Coupe du Monde 2014 chez eux, face à une Allemagne intraitable (1-7), n’a semble-t-il pas été totalement oubliée. En atteste les futures performances de la sélection brésilienne, en parte de toute confiance et éliminée lors des quarts de finale de la CopaAmerica l’année suivante. Le Brésil a perdu de sa superbe et cela se voit sur le terrain. Des joueurs en manque de repères, un coach Dunga qui cherche la formule magique en écartant l’un des meilleurs défenseurs du Monde (Thiago Silva), un jeu loin d’être enthousiaste, c’est ça, le Brésil d’aujourd’hui. Loin de la culture locale qui prône plutôt un jeu spectaculaire, dévergondé. Oui, mais voilà: Le Brésil ne fait plus autant peur qu’avant, certes. Mais il fait toujours peur. Le Brésil reste le Brésil, un classique du football. Les adversaires se lâchent plus qu’avant, s’exposent plus également, ce qui peut très bien convenir aux flèches brésiliennes devant. Et qui dit moins craint, dis moins attendu. Même si, évidemment, on attend toujours la Seleção au plus haut. Mais les joueurs n’auront pas à subir la pression monstrueuse de leur Coupe du Monde, ni la gueule de bois de la Copa America. Le Brésil a l’obligation de rebondir, certes, mais une nouvelle contre-performance ne serait pas forcément une surprise. Et là, cela peut jouer dans les esprits. Les joueurs seront moins inhibés àl’idée de perdre et pourront sûrement s’exprimer comme il savent le faire. Pourquoi le Brésil est-il favori ? Parce qu’elle est de loin, avec l’Argentine, l’équipe la plus talentueuse du Continent, voire du Monde. C’est aussi simple que cela. Mais une fois encore, tout se jouera dans les têtes. Avec un Neymar en feu, si Willian, Oscar, Hulk et consorts suivent le mouvement, tout est possible pour la Seleção, qui compte dans ses rangs, et à toutes les lignes et tous les postes, des joueurs évoluant dans les meilleurs clubs du monde. Les outsiders de la compétition

L’Uruguay : Si on est loin de parler de la Céleste victorieuse de la CopaAmerica 2011, on est quand même en droit de penser que l’Uruguay ne sera pas présente juste pour participer, mais pour gagner. Un nouveau cycle semble démarrer au sein de cette sélection, devenue vieillissante. Exit Lugano, place aux jeunes. Avec un Diego Godin au top de sa forme, un Cavani toujours aussi combatif, et un Suarez au sommet de son art (il doit encore purger 8 de ses 9 matchs) et mort de faim – dans le bon sens du terme – avide de retrouver sa sélection, l’Uruguay, sa « grinta », et son talent, peut faire rêver ses supporters. Les jeunes Diego Rolan (Bordeaux), José Gimenez (Atlético Madrid), Michel Santos (River Plate), Jonathan Rodriguez (La Corogne), ou encore Sebastien Coates (Sunderland) sont le symbole du renouveau de la Céleste, et n’auront qu’à apporter leur envie dans un mélange d’expérience et de talent qui ne peut être que bénéfique pour la suite.

La Colombie : L’une des équipes les plus douées techniquement de la compétition. Malheureux quart de finaliste face au Brésil lors de la dernière Coupe du Monde, face àune Seleção des petits jours, ils connaissent le même destin l’année suivante au même stade de la Copa America, en se faisant éliminer aux tirs au but face à l’Argentine, avec à chaque fois cette même impression : celle d’une équipe qui perd sans être inférieure à son adversaire du jour, qui plus est face à des équipes de tout premier rang. Celle-ci sera peut être la bonne. Ce qui est sûr, c’est que la Colombie a véritablement une chance de figurer dans le dernier carré de la compétition. James Rodriguez (Real Madrid), le leader technique de cette équipe et meilleur buteur de la Coupe du Monde au Brésil sera une fois de plus attendu au tournant. Mais il n’a jamais déçu, ce qui peut laisser place à l’espoir. Un autre espoir, celui de voir un Radamel Falcao libéré de son ombre, ne serait que bénéfique pour les Cafeteros. Avec David Ospina (Arsenal), Zapata (Milan AC) et Cuadrado (Juventus) notamment, la Colombie possède les joueurs pour bien figurer dans cette 45ème Copa America.

Le Pérou : Sur le podium de la dernière Copa America en disposant du Paraguay (2-0), pourrait être l’une des équipes perturbatrices lors de cette Copa America. La Blanquirroja devra jouer sur son expérience pour espérer rééditer sa performance de l’année passée. Plus de la moitié des péruviens dépasseront la trentaine si l’équipe ne subit pas une véritable révolution d’ici là, ce qui est très peu probable. Paolo Guerrero (Flamengo), pré-nominé pour le Ballon d’Or, est évidemment la tête d’affiche de cette sélection péruvienne. Farfán (Schalke), le vétéran Pizarro (Werder Brême), et André Carrillo (Sporting Lisbonne) seront également essentiels àun éventuel bon parcours du Pérou. Le Paraguay de Victor Caceres, Lucas Barrios, Roque Santa Cruz et Derlis Gonzales, demi-finaliste de la dernière Copa America, ainsi que les États-Unis, pays organisateur ou encore le Mexique, auront également l’occasion de semer le trouble chez les favoris lors de la Copa America Centenario. 

Championnat d’Europe UEFA, disputé en France du 10 juin au 10 juillet 2016

Liste des 20 participants : Albanie, Allemagne, Angleterre, Autriche, Belgique, Croatie, Espagne, Irlande du Nord, Islande, Italie, Pays de Galle, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Russie, Slovaquie, Suisse, Turquie. En novembre, les 8 barragistes se disputeront les quatre dernières places de la compétition.

Les favoris de la compétition :

L’Allemagne : Le Champion du Monde en titre est évidemment le grand favori de l’Euro 2016. La Mannschaft jouit d’une régularitéexceptionnelle ces dernières années, tout en progressant. Si les amateurs de football salivaient déjàsur l’équipe allemande de 2006, la nouvelle génération qui se met en place depuis bientôt quatre ans apparaît plus brillante encore. Manuel Neueràla place d’Oliver Kahn, ça tient la route. N’en déplaise àMichael Ballack, mais les Götze, Kroos, Reus et consorts sont déjà Champions du Monde. Sans oublier Thomas Müller et ses statistiques monstrueuses dont 9 buts en autant de matchs de qualifications. Un effectif pléthorique avec des joueurs d’une expérience rare (Schweinsteiger, Lahm, Klose), et une jeunesse éclatante àtous les compartiments de jeu, voilàl’Allemagne version 2015. Une génération de gardiens comme on en a peut être jamais vu dans l’Histoire du Football, et on a fait le tour. La Force de l’Allemagne, outre ses joueurs exceptionnels, son talent, et son expérience, c’est sa faculté d’adaptation àl’adversaire. Les allemands restent fidèles à eux-mêmes, rugueux, physiques, dangereux dans les duels, mais ont su ajouter àcela une touche technique et un jeu plaisant qui fait le succès de la nouvelle Mannschaft. Les allemands peuvent aussi s’appuyer sur un championnat qui tourne àplein régime, avec des stades remplis àtous les matchs, une santéfinancière stable, et une formation efficace. Comme en Espagne, les joueurs allemands ne s’exportent pas démesurément, et cela ne fait que renforcer l’entente des joueurs sur le terrain. L’Allemagne se doit de confirmer, et c’est le plus difficile qui débute, puisqu’elle est l’équipe àbattre.

L’Espagne : Oublié le triplé historique Euro-Coupe du Monde-Euro (2008, 2010, 2012). L’équipe espagnole a subit ses quatre dernières année un lifting de jeunesse bien méritéaprès que les anciennes gloires n’aient montrés la voie àleurs aïeuls. Puyol, Xavi, Villa, Xabi Alonso, Torres ne sont plus là. Il faudra s’y faire, même si pour le dernier, on aura moins de mal àl’accepter. Mais il reste toujours Casillas, Iniesta, Fabregas, Piqué, Ramos, David Silva, Pedro, Busquets, Juanfran, Cazorla voire Azpilicueta et Jordi Alba pour perpétuer l’héritage d’une Espagne qui gagne et qui n’échoue pas aux toutes dernières marches. La nouvelle génération, elle, a souvent brilléen club, àl’image de Koke (Atletico Madrid), finaliste de la Ligue des Champions et champions d’Espagne, Carvajal, taulier du Real et vainqueur de la « décima »l’année passée. En clair, il réside dans cette équipe d’Espagne une culture de la gagne complètement intacte, et nettement supérieure àses autres adversaires, àpart peut être l’Allemagne. Le mélange des anciens et des nouveaux, qui eux veulent prouver qu’ils peuvent reproduire ce qui a étéfait auparavant peut former une bonne alchimie. Dans tous les cas, rien que le talent, le jeu collectif et la sérénité- quand barcelonais et madrilènes oublient leur rivalité- que dégage cette équipe nous permet de penser qu’elle est bien l’une des favorite pour remporter l’Euro 2016.

La Belgique : Sommes-nous les contemporains de la plus belle équipe de Belgique jamais observée ? Probablement. Le dernier titre des Diables rouges remonte aux Jeux Olympiques 1920, la dernière finale dans un championnat d’Europe en 1980. Aujourd’hui, la Belgique s’apprête àdétrôner l’Argentine au classement FIFA, pour se placer àla première place. Un classement mondial très controversé, avec des règles pas forcément très justes, mais révélateur d’une Belgique en haut de l’affiche, quoi qu’on en pense. Une génération dorée pour la Belgique. Des supporters plus confiants que jamais en une équipe qui elle-même n’a peur de rien ni de personne. Peut être la seule génération véritablement capable de mener la Belgique vers les sommets. Bien sûr, Eden Hazard, le feu follet de Chelsea, doit prendre la pleine mesure de son rôle de leader technique de sa sélection. Les belges sont jeunes, insouciants, et n’ont pas la pression de réussir puisqu’au final, la Belgique n’a jamais vraiment représentéune force vive du football. Mais avec Kevin de Bruyne (Manchester City, 22 ans), Nainggolan (AS Rome, 27 ans), Witsel (Zénith, 26 ans), Mertens (Naples, 28 ans), Denayer (Galatasaray, 20 ans), Lukaku (Everton, 22 ans), Benteke (Liverpool, 24 ans), Courtois (Chelsea, 23 ans)et d’autres joueurs plus expérimentés comme les Mancuniens Kompany (M.City, 29 ans) et Fellaini (M.United, 27 ans), la Belgique n’a jamais eu autant de joueurs aussi prometteurs dans son équipe. D’autres bons joueurs comme Yannick Carrasco (Atlético Madrid, 22 ans), MichyBatshuayi (OM, 21 ans) et Adnan Januzaj (Dortmund, 20 ans), sont même relégués au rang de postulants à la liste des 23 joueurs qui sera révélée en mai 2016 par le sélectionneur. Au regard de ses résultats récents (notamment face à l’Équipe de France) du potentiel énorme de cette équipe et de ses joueurs décomplexés, la Belgique peut être vue, une fois n’est pas coutume, comme un prétendant sérieux au titre pour l’Euro 2016. Les outsiders de la compétition : La

France : Organisée chez nous, en France, les Bleus seront évidemment attendus au tournant. Les hommes de Didier Deschamps ont retrouvéles valeurs perdus dans un bus un jour de 20 juin 2010. Ils ont d’abord retrouvégoût à la victoire avec Laurent Blanc, finalement trop laxiste pour faire comprendre àses joueurs que seul le talent ne suffit pas, mais que le comportement doit suivre à ce niveau. Retour au sources, le vrai patron, Deschamps, arrive avec à son bagage ses victoires dans toutes les plus grandes compétition en clubs, en plus du mondial 1998 en France, puis l’Euro 2000, en étant capitaine à chaque fois. Un vrai leader, capable de choix déroutants, comme laisser Samir Nasri de côté. Les joueurs se conduisent bien, mais les résultats en dents de scies inquiètent et un match face àl’Ukraine, qualificatif pour la Coupe du Monde, change absolument tout. Désormais, l’équipe de France est une équipe combative qui joue avec enthousiasme.

Lors de la Coupe du Monde au Brésil, seule l’Allemagne a réussi à terrasser les Bleus, sur un coup de pied arrêté. Aujourd’hui, l’Équipe de France est prise au sérieux. Benzema, Pogba, Valbuena, Griezmann, Matuidi, Varane, les joueurs talentueux sont là. L’Équipe de France ne possède pas l’équipe la plus douée, certes. Mais elle possède une solidarité et une envie qui suffirait à battre n’importe quelle équipe sur un match. Pogba, golden boy 2013, devra se montrer en patron, tout autant que Benzema, Matuidi et Varane. Les Bleus doivent réellement pris au sérieux, ils pourraient être la bonne surprise de leur Euro 2016.

L’Italie : La grande Italie, celle de 2006, celle de Maldini, Nesta, Del Piero est révolue. Place à une Italie plus timide sur la scène internationale, plus perfectible mais avec des joueurs de haut niveau. La Nazionale débute, à l’instar de l’Espagne, un nouveau cycle alliant joueurs d’expériences et talents hors pairs. Les anciens, Buffon, Chiellini, Barzagli, Aquilani, De Rossi, Motta, sont toujours présents et jouent encore à un haut niveau. Ils ont toujours cette culture de la gagne qui permettra d’accompagner les jeunes Verratti, Balotelli, El-Shaarawy, Immobile, Zaza, tous de grands potentiels. L’Italie s’appuie toujours sur une base solide, un savoir tactique qui la rend toujours compliquée à manoeuvrer, et, comme souvent lors des grandes compétitions internationales, ne sera pas làpour faire de la figuration. L’Italie de ses dernières années ne faisait plus peur, trop vieille et à bout de souffle. Mais les jeunes de cette équipe pourront apporter de la fraîcheur. Il faudra une fois de plus se méfier de la Squadra Azzura.

L’Angleterre : Elle est la première équipe à s’être qualifiée pour l’Euro 2016. Est-ce enfin l’année de l’Angleterre ? Cette sélection si contradictoire quand on regarde les joueurs qu’elle a pu avoir par le passé sur le papier, et les résultats qui ont suivies. La reine des déceptions, c’est bien la sélection anglaise. Il est bien triste de se souvenir que Beckham, Terry, Lampard, Gerrard, Ferdinand, Neville, Cole, Carrick, Owen et bien d’autres n’ont tout simplement rien gagné avec leur sélection. Place à la nouvelle génération, peut être moins forte sur le papier, mais plus entreprenante sur le terrain, plus virevoltante. Emmenée par un Rooney infatigable, les anglais auront à coeur de rattraper le temps perdu. Le potentiel ne manque toujours pas à l’Angleterre, juste les titres. Wilshere, Kane, Shaw, Gibbs, Jones, Stones, Sterling, Sturridge, cela devrait suffire aux Three Lions pour une fois de plus bien figurer dans une compétition internationale, voire plus peut être. L’Angleterre ne lâche jamais rien, et sera très difficile à battre, comme d’habitude. Mais cela suffira-t-il àpasser un cap ? Pas si sûr. En tout cas, ils le mériteraient bien.

Le Portugal de Cristiano Ronaldo, élu 4ème fois soulier d’or européen (un record !) pourra également être l’un des poils àgratter de cette compétition. Son capitaine et Ballon d’Or en titre veut absolument gagner un titre avec sa sélection, mais la jeunesse et l’inexpérience de son équipe pourrait ne pas suffire.

La Croatie, emmenée par Mandzukic, Rakitic et Modric devra également ne pas être prise à la légère, ainsi que la Pologne du génial Robert Lewandowski. Deux compétitions continentales de haut rang le même été, voilà qui devrait ravir les amateurs de ballon rond, d’autant plus qu’il y a de moins en moins de petites équipes en tournoi international. Mais en comparant les équipes et le joueurs de chaque effectif, on peut quand même se dire que le Championnat d’Europe sera sûrement un poil plus excitant, étant donné qu’il y plus de grands joueurs évoluant dans les cinq grands championnats européens dans les sélections européennes, même dans celles qui sont moins cotées. Les sélections sud-américaines comptent de nombreux joueurs évoluant dans leur pays respectifs, qui, même s’ils ont un grand potentiel, ne valent pas encore des joueurs confirmés évoluant en Europe. Cela étant, le championnat d’Europe paraît plus homogène, et les matchs pourraient être plus fermés et moins attrayant que ceux de la CopaAmerica. Dans les deux cas, le spectacle et le suspense seront forcément au rendez-vous. À vous de choisir !

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