Le Brésil et les Jeux Panaméricains

Alors que les 17ème Jeux Panaméricains viennent de débuter au Canada, le Brésil va avoir l’occasion de redorer un blason qui jusque-là n’a pas été du tout à l’honneur exception faite des U20 qui se sont inclinés en finale de la Coupe du Monde de la catégorie face à la Serbie 2-1. Car pour le […]
par
sambafoot_admin
2015-07-14 22:22:00

Alors que les 17ème Jeux Panaméricains viennent de débuter au Canada, le Brésil va avoir l’occasion de redorer un blason qui jusque-là n’a pas été du tout à l’honneur exception faite des U20 qui se sont inclinés en finale de la Coupe du Monde de la catégorie face à la Serbie 2-1. Car pour le reste ce fût un fiasco, avec la Seleção éliminée une nouvelle fois par le Paraguay et à l’issue de la séance des tirs au but de la Copa América, où les hommes de Dunga n’auront guère brillé, puis l’équipe féminine éliminée elle aussi en quart de finale du Mondial canadien par l’Australie 1-0 et dernièrement lors des Universidades qui se sont disputées en Corée du Sud, où le Brésil a terminé à la quatrième place battu à l’issue des tirs au but par le Japon.

Reste les Jeux Panaméricains pour redonner un petit sourire aux brésiliens qui ne savent à quels saints se vouer pour que le football auriverde sorte de cette spirale infernale qui a débutée lors du mondial 2014 avec ses deux défaites, 7-1 face à l’Allemagne et le 3-0 contre les Pays Bas, deux défaites qui sont encore bien ancrées dans toutes les têtes brésiliennes et à l’approche de la campagne éliminatoire au prochain mondial en Russie, a de quoi donner des sueurs froides dans le dos de n’importe quel brésilien de base. Cette 17ème édition qui se déroule en terre canadienne, pourrait être l’ultime bouée de sauvetage du naufrage collectif des différentes équipes citées plus haut.

Le Brésil dans l’histoire des Jeux

La Seleção absente de la première édition de 1951 en Argentine, a fait ses débuts en 1952, le 6 avril face au Mexique battu 2 à 0, Baltazar ayant ce jour réussit un doublé. Depuis le Brésil a disputé 10 éditions (1959, 1963, 1975, 1979, 1983, 1987, 1995, 2003, 2007 et 2011). En 1952, le Brésil devait être couronné mais pour des sombres histoires politiques, c’est l’Argentine qui fût vainqueur au  final.

Le Brésil a disputé entre  1952 et 2011 pas moins de 50 rencontres avec un bilan de 35 victoires pour 10 nuls et 5 défaites, des brésiliens très prolifiques avec 145 buts inscrits contre seulement 34 de concédés. Avec comme plus large succès tout d’abord un 10 à 0 passé aux Etas Unis le 28 avril 1963 avec un sextuplé réalisé par Airton, ce qui est le record de la compétition, mais la plus large victoire est intervenue le 17 octobre 1975, sur le score incroyable de  14 à 0 face au Nicaragua avec un quadruplé inscrit par Luiz Alberto, attaquant de Fluminense. Des résultats qui ont eu l’occasion de voir triompher à quatre reprises (1963, 1975, 1979 et 1987) puis terminer à la seconde place à deux reprises en 1959 et 2003. Des places d’honneur qui placent à égalité la Seleção avec le Mexique mais toutes deux derrières l’Argentine et ses six succès.

Le tournoi 2015

Pour tenter de remporter cette édition, l’équipe dirigée par Rogério Micalé, le Brésil se trouve versé dans le groupe A en compagnie du pays hôte le Canada, du Panama et du Pérou. Des équipes que le Brésil a affronté à une seule occasion auparavant, le Canada le 10 août 1987 battu 4 à 1 puis le Panama  battu 13 avril 1952, 5 à 0 et le Pérou le 10 avril 1952 et qui avait fait match nul 0 à 0.

Pour son premier match, la formation auriverde l’a emportée 4 à 1 face au Canada et va affronter jeudi le Pérou battu 2-1 par le Panama et terminera son premier tour face à cette équipe lundi prochain. Luciano du Corinthians, Clayton de Figueirense auteurs d’un but chacun et Lucas Piazon entré en cours de jeu seront les atouts majeurs pour transpercer les défenses adverses et mener la Seleção sur les traces de ses devancières, mais cela est une autre histoire, cette première victoire ne doit pas déconcentrer les brésiliens qui devront faire preuve d’humilité pour éviter toutes désillusions qui viendraient mettre un point final à des représentations brésiliennes bien ternes.

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