Brésil-Chili: match piège?

Une rencontre qui se déroulera sur fond de revanche pour les chiliens lesquels restent sur une défaite en huitième de finale du dernier mondial à la suite de la série des tirs au but après avoir obtenu le nul un but partout face à cette même Seleção. C’est une Roja qui devrait se présenter avec […]
par
sambafoot_admin
2015-03-29 16:43:00

Une rencontre qui se déroulera sur fond de revanche pour les chiliens lesquels restent sur une défaite en huitième de finale du dernier mondial à la suite de la série des tirs au but après avoir obtenu le nul un but partout face à cette même Seleção.

C’est une Roja qui devrait se présenter avec son équipe type, rien à voir avec la formation défaite 2-0 jeudi par l’Iran, Jorge Sampaoli ayant délibérément décidé de garder au repos ses titulaires, ce qui ne fût pas le cas pour Dunga, lequel en conférence d’après match a annoncé qu’il ferait tourner pour donner toutes ses chances à l‘ensemble du groupe qu’il a composé pour ses deux joutes amicales.

Cette ultime rencontre avant celles de juin prévue face au Mexique et au Honduras avant le coup d’envoi de la Copa América organisée au Chili, sera l’occasion aux deux formations de s’affronter pour la soixante-dixième fois de l’histoire commune de ses deux équipes.

Le Brésil largement dominateur


Au bilan final de l’histoire de ses soixante-neuf premières confrontations, le bilan est plus qu’éloquent pour la sélection Auriverde qui mène par 49 succès contre 9 et 13 nuls. La première opposition s’est déroulée le 8 juillet 1916 à Buenos Aires lors de la première Copa América, la troisième sortie des Brésiliens en match international. Les deux équipes s’étaient séparées sur le score de parité d’un but partout. Demosthènes le joueur de Palmeiras avait ouvert la marque et est devenu le premier buteur brésilien face au Chili, Enrique Salazar a égalisé à cinq minutes du terme de la rencontre. Depuis cette date 158 buts ont été inscrits par le Brésil contre 59. Avec sa plus lourde défaite lors de sa 161ème sortie, le 17 Septembre 1959 lors de la Coupe O’ Higgins, rencontre disputée au Maracanã, où la Seleção l’avait emportée sur le score de 7 à 0. Pelé avait inscrit un triplé, puis Quarentinha un doublé, Dorval et Dino Sani avaient été les autres bourreaux de la Roja

De son côté les chiliens ont dû patienter pour l’emporter pour la première fois, jusqu’au  24 Janvier 1956 lors  Copa America disputée en Uruguay à Montevideo, où le Chili s’était imposé 4 à 1 à l’occasion de sa 132ème sortie, Hormazabal avait inscrit un doublé, puis Melendez et Leonel Sanchez avait clos ce premier succès.

L’Emirates Stadium stade fétiche

La pelouse de L’Emirates Stadium est une pelouse qui réussit plutôt bien au Brésil, lequel après quatre rencontres compte autant de victoires, face à la Suède (1/0) en 2008, lItalie (2/0) en 2009, l’Irlande (2/0) en 2010 et l’Ecosse (2/0 en 2011. Robinho buteur en 2009 et 2010 et Neymar auteur d’un doublé en 2011 sont les meilleurs buteurs brésiliens sur cette pelouse. Sept buts y ont été inscrits par le Brésil qui dans le même temps à su conserver son but inviolé.

Attention danger ?

Le Brésil ne devra pas se présenter sur la pelouse de l’Emirates Stadium dans un esprit serein, il faudra bien au contraire se méfier de ces chiliens magnifiques joueurs qui aujourd’hui pour certains font la joie des supporters de nombreux clubs européens, Bravo (FC Barcelone), Jara (Mayence), Roco (Elche), Matias Fernandez et Pizarro (Fiorentina), Orellana et Pedro Hernandez (Celta Vigo), Eduardo Vargas et Isla  (QPR), Alexis Sanchez (Arsenal), Vidal (Juventus), Medel (Inter de Milan), Lichnovsky (FC Porto B),et Albornoz (Hanovre).

Charles Aranguiz (Internacional-RS)  Mena passé par Santos et aujourd’hui au Cruzeiro, évoluent au Brésil et connaissent très bien certains adversaires qu’ils croisent en championnat.

La Seleção ne devra donc pas pour éviter toute mauvaise surprise se présenter au moment du coup d’envoi avec une petite décontraction bien au contraire se montrer encore plus fort mentalement que contre la France, mais pour cela on peut faire entièrement confiance à Dunga qui n’est pas homme à tomber dans ce genre d’état d’esprit. Cette rencontre devrait être d’un bon niveau entre deux football qui se ressemblent dans certains domaines, qui se connaissent parfaitement et animées d’une envie de produire du jeu. Donc attendons l’issue de ce match pour en tirer des conclusions.

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