Copa Libertadores 2015: une revanche à prendre pour les Brésiliens

Si les passionnés de football du monde entier auront, ce mardi soir, les yeux rivés sur la Ligue des champions, de l’autre côté de l’Atlantique, on accueille le retour de la Copa Libertadores avec bonheur. Et malgré le fossé qui existe entre les deux compétitions, l’engouement pour la reine sud-américaine n’a pas disparu, loin de […]
par
sambafoot_admin
2015-02-17 15:45:00

Si les passionnés de football du monde entier auront, ce mardi soir, les yeux rivés sur la Ligue des champions, de l’autre côté de l’Atlantique, on accueille le retour de la Copa Libertadores avec bonheur. Et malgré le fossé qui existe entre les deux compétitions, l’engouement pour la reine sud-américaine n’a pas disparu, loin de là. Toujours dans le même format que la C1 européenne, la phase de groupe débute ce soir avec 32 équipes qui connaissent très bien la compétition.

En effet, aucun nouveau venu n’est accueilli cette année et 12 anciens vainqueurs du trophée tenteront de répéter leur exploit. Mais le sacre de San Lorenzo en août dernier, premier de l’histoire du club, rappelle que la Copa Libertadores n’est jamais vide de surprises. Elle est aussi venue de Bolivar. Les Boliviens ont réussi un parcours plus qu’honorable en 2014, atteignant la demi-finale, et se faisant éliminer par les champions. Sans oublier les déconvenues. Les éliminations d’Once Caldas (Colombie) et du Nacional (Uruguay), deux anciens champions, en phase de qualifications, sont un premier élément de ce qui pourrait frapper d’autres favoris.

 
2015, année brésilienne ?

Après quatre éditions qui avaient marqué la domination de clubs brésiliens avec les sacres de l’Internacional, du Santos, du Corinthians et de l’Atlético Mineiro, ces derniers ont vécu un enfer lors de la dernière édition. Avec quatre éliminations lors de la phase de poules, un seul qualifié en quarts de finale (Cruzeiro) et aucun en demi-finale, ils ont signé la pire performance du football auriverde depuis 1991. Un réel désastre pour les clubs aux budgets les plus élevés du continent. 

Il sera donc intéressant d’observer leur performance d’autant plus que plusieurs dirigeants, entraîneurs et joueurs, n’ont pas hésité à publiquement en faire l’objectif principal. C’est le cas du Cruzeiro, double champion national, qui a cependant perdu de nombreux cadres (Lucas Silva, Ricardo Goulart, Everton Ribeiro, Marcelo Moreno) et s’est pauvrement renforcé. Sans oublier l’Internacional, vainqueur à deux reprises de la coupe sur les neuf dernières années (2006 et 2010), désormais entraîné par l’Uruguayen Diego Aguirre. Sacré en tant que joueur en 1987 avec le Peñarol, il arrive au Beira-Rio avec de l’ambition mais un effectif limité. L’Atlético Mineiro, dernier champion brésilien de la Libertadores, est aussi un favori pour le titre malgré le départ de Diego Tardelli.

Groupe 2 : Trois favoris pour deux places

Pour le São Paulo FC et le Corinthians, la tâche s’annonce compliquée dès le premier tour. Placés dans le même groupe (2), que l’on peut facilement qualifier de groupe « de la mort », avec San Lorenzo et Danubio (Uruguay), c’est un favori qui sera rapidement éjecté. Mais tant la stabilité de l’effectif proposé par le Tricolor que l’arrivée de Tite pour mener la saison du Timão, sont des raisons de croire en un bon parcours des deux clubs paulistes. Si Kaká n’est plus au São Paulo, Rogério Céni (pour sa dernière Libertadores), Ganso, Luis Fabiano et Alexandre Pato sont restés et seront les hommes forts de l’équipe de Muricy Ramalho. Côté Corinthians, le mercato (arrivées de Vagner Love, Cristian, etc.) et la victoire face à Once Caldas en qualifications ont rassuré. Les deux formations rivales auront une pression certaine des dirigeants pour tenter de succéder à San Lorenzo et laver l’affront d’une année 2014, sans titre et qu’ils souhaitent oublier.

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