William Matheus, quel est ton jugement sur cette Coupe du monde au Brésil, était-ce une bonne compétition ou une compétition ratée de la part de la Seleção ?
Cela dépend de quel point de vue on se situe, c’est vrai que le peuple Brésilien attendait beaucoup de cette équipe et voulait le titre, surtout que c’était à la maison, il y avait un grand soutien des supporters brésiliens. Avec ce résultat de sept buts à un, forcément on peut parler de grande déception mais je pense que c’était une bonne compétition jusqu’à la demi-finale.
Dunga est de nouveau le sélectionneur, est-ce le bon choix ?
Oui je pense que oui, Dunga est un entraineur qui connait déjà la Seleção pour y avoir disputé une Coupe du Monde. Je crois qu’il a le potentiel pour relever ce challenge et qu’il réalisera du bon travail. J’espère qu’il arrivera à ramener cette sélection à son véritable rang avec un jeu brillant et remporter des trophées importants comme la Coupe du Monde.
Pour le public français peux-tu décrire ton style de jeu ?
Au Brésil, on parlait de mes qualités défensives, j’aime bien être au marquage de mes adversaires mais j’aime bien aussi apporter le danger offensivement. Je suis assez rapide et je monte beaucoup dans mon couloir pour créer le surnombre. Ce sont mes qualités, bon au marquage et bon dans le jeu offensif.
Tu t’es blessé il y a peu, comment vas-tu ?
J’ai souffert d’une petite entorse du genou mais je récupère bien avec de la physiothérapie le matin et l’après-midi. Je pense bientôt revenir même si je sens encore un peu la douleur. J’espère être de retour rapidement.
Que connaissais-tu de la Ligue 1 avant de signer à Toulouse ?
Je regardais le championnat français au Brésil à la télévision, c’est un championnat que je suivais avec attention auparavant avec par exemple l’équipe de Lyon quand il y avait Juninho ou aussi l’équipe de Bordeaux. C’est un championnat que j’aimais beaucoup voir avec un football assez physique et des joueurs très bons. Un jeu où la tactique est aussi importante. Je suis très content de pouvoir y évoluer et les premiers matchs que j’ai pu effectuer m’ont confirmé ce que je pensais de cette Ligue 1.
Comment se passe ton adaptation à la vie française ?
Au début, c’était compliqué, il y a tellement de choses différentes avec la nourriture et tout le reste. Je reste beaucoup à la maison avec mon épouse qui ne parle pas français aussi. Sur le terrain, c’est un peu mieux car l’entraineur parle espagnol et cela me permet de mieux comprendre les consignes, c’est peut-être plus facile pour moi au club que la vie en dehors du club pour le moment. Mais je vais m’adapter rapidement et quand j’aurai appris à parler français ce sera plus simple.
Quels sont tes objectifs cette saison ?
Déjà dans un premier temps, c’est d’aider du mieux possible Toulouse, à être le plus haut possible au championnat. Pour moi le plus important est que mon équipe réalise une bonne saison et essayant d’y participer le mieux possible, c’est mon principal objectif cette année.
Palmeiras vie une saison très compliquée, penses-tuque le Verdão restera en première division ?
Je me rappelle qu’en début de saison, on espérait jouer les premières places mais ensuite l’équipe a perdu plusieurs rencontres de suite, dégringolant au classement. Mais cette équipe dispose de joueurs de qualités et je préfère penser que ce n’est qu’une mauvaise passe et que tout va s’arranger. Même si cette équipe n’était pas préparée à se battre pour la relégation. Tout comme les supporters, je pense que Palmeiras parviendra à se sortir de cette situation.
Qui remportera le Brasileirão ?
Pour moi, il y a cinq équipes qui peuvent se battre pour le titre au Brésil. Je pense que Cruzeiro a un peu d’avance, c’est une équipe qui dispose du même groupe depuis pratiquement deux ans, ils se connaissent très bien et possède un très grand entraineur. Cruzeiro est un peu devant par rapport à São Paulo ou encore l’Internacional.
Qu’est-ce que l’on peut te souhaiter pour cette saison ?
J’espère réaliser une bonne saison ici, que Toulouse puisse finir le plus haut possible et à la fin de l’année pouvoir être satisfait du travail accompli.
