Quelle Seleção demain ?

A RIO. GARDIENS. Avec ses 35 ans, Julio César (en partance pour Benfica ?) ne représente pas l’avenir à son poste. Pas sûr qu’il se voit offrir l’occasion d’effacer ces dix buts encaissés en deux matchs, il devra alors rester là-dessus. Jefferson (Botafogo) était considéré comme son dauphin au Mondial. Bon sur sa ligne, peu sûr […]
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sambafoot_admin
2014-07-17 04:56:00

A RIO.

GARDIENS. Avec ses 35 ans, Julio César (en partance pour Benfica ?) ne représente pas l’avenir à son poste. Pas sûr qu’il se voit offrir l’occasion d’effacer ces dix buts encaissés en deux matchs, il devra alors rester là-dessus. Jefferson (Botafogo) était considéré comme son dauphin au Mondial. Bon sur sa ligne, peu sûr dans ses sorties, ce n’est pas un gardien sûr. Victor (Atlético Mineiro), le n°3, va peut-être payer pour son âge (31 ans) à l’heure de la reconstruction.

Derrière, il y a du beau monde, avec un Diego Alves titulaire à Valence. Mano Menezes le faisait jouer, Scolari n’en a pas voulu. De bons réflexes, capables de belles parades. Champion du monde avec les -20 ans (2011), vice-champion olympique à Londres-2012, Gabriel (ex-Cruzeizo) est remplaçant au Milan AC. Neto (Fiorentina) pourrait être sur les rangs aussi.

Marcelo Grohe (Grêmio) est promis à de belles choses. Goal complet, il est fort sur sa ligne, à l’aise dans les airs, c’est un stoppeur de pénaltys. Cassio a tout gagné avec les Corinthians (Brasileirão, Libertadores, Mondial des clubs) est une valeur sûre.

LATERAUX. A droite, Daniel Alves et Maicon ont atteint la limite d’âge. Ce qu’ils ont affiché au récent Mondial ne plaide pas en leur faveur. Mieux placé pour les remplacer est Rafinha (ex-Coritiba). Sa vitesse et sa technique plaident pour lui. A 28 ans, il sait à la fois défendre, prendre le couloir et offrir de solides centres. Il montre un bon replacement, Pep Guardiola en a fait un homme de base au Bayern de Munich. Champion du monde -20 ans, Danilo (ex-Santos) s’est imposé au FC Porto, on attend de le voir dans un plus grand championnat .

A gauche, Marcelo n’a sans doute pas terminé son bail en équipe nationale. Le départ de Coentrão pourrait l’aider à passer titulaire en club. Filipe Luis, parti de l’Atlético Madrid pour Chelsea, serait son parfait second. Il était à la Coupe des confédérations, n’a pas été pris pour ce Mondial, malgré un titre de champion d’Espagne, une finale en Ligue des champions. Joueurs costaud, c’est un très bon défenseur, malgré une technique qui ne vaut pas celle de Marcelo. Maxwell (33 ans) a peut-être atteint la limite d’âge.

ARRIERES CENTRAUX. David Luiz et Thiago Silva n’ont pas dit leurs derniers mots auriverde. Ce n’est pas parce qu’ils sortent petits de cette Coupe du monde qu’ils ne sont pas de grands joueurs. Désormais réunis au Paris-SG, ils auront l’occasion de peaufiner leurs repères. Un bon point surtout pour David Luiz qui n’aura plus à se réadapter à son poste premier alors que Chelsea l’utilisait au milieu.

Derrière, il y a Marquinhos (PSG, ex-Rome, ex-Corinthians), rapide, solide, efficace de la tête. Miranda (Atlético Madrid) vient de remporter la Liga. Il reste en lice. Doria (1,87m, 84kg, de Botafogo) est un joueur prometteur, avec un jeu à la Alex (ex-PSG). Dedé (Cruzeiro) est plus costaud encore (1,92m, 88kg) et sait faire parler sa puissance. Annoncé prochainement en Europe, il est à la fois dur sur l’homme et très compliqué à déborder, même si pas très technique.

Réver (Atlético Mineiro) et ses 193cm, présent à la Coupe des confédérations, a sans doute laissé passer sa chance. Rafael Toloi (São Paulo FC) revient d’un prêt à la Roma. Jeune joueur, pas doté d’un gabarit hors-normes, il compense par une bonne relance et une grosse présence dans les duels. A suivre, et de près.

MILIEUX DEFENSIFS. Luiz Gustavo (Wolfsbourg) a réussi son début de Mondial, s’est noyé ensuite. Son avenir apparaît incertain. Lucas Leiva (Liverpool, 22 sélections) est une solution, à condition qu’il n’enchaîne plus les blessures. Le jour où il enchaînera une saison complète, on saura ce qu’il vaut vraiment sur la durée. Même chose avec Sandro (Tottenham) qui tarde à confirmer son fort potentiel aperçu dans les jeunes sélections nationales.

Fernando (22 ans, Donetsk) est un jeune issu du Grêmio, très puissant, lourd dans sa frappe, bon récupérateur de ballons. A suivre aussi Rodrigo Caio, 20 ans (1,82m) et déjà titulaire au São Paulo FC. Récent vainqueur du Tournoi de Toulon (-20 ans), il montre une belle vision du jeu et une technique sûre. Peut aussi être utilisé en défense centrale. Ralf formait une belle paire au milieu avec Paulinho, quand Corinthians avait réussi sa formidable campagne 2011-12 (Brasileirão, Libertadores, Mondial des clubs). Le duo sera-t-il un jour reconstitué en Seleção ?

MILIEUX RELAYEURS. Paulinho reviendra-t-il en sélection ? Pas sûr après un Mondial planté. Pas titulaire à Tottenham, il serait en partance pour la Juventus, ce qui pourrait relancer la carrière de l’ancien des Corinthians. Fernandinho a réussi un match avant de rater les autres. Champion de la Premier League avec Manchester City, pas sûr qu’il continue en sélection nationale. Il a pourtant des promesses à tenir.

Ramires est dans le même cas. L’autre « demi » de Chelsea reste un bon joueur, malgré des apparitions qui n’ont pas donné envie d’être poursuivies à cette Coupe du monde. Otavio (Internacional), 19 ans, appelé par le Borussia Dortmund, a connu les -17 et les -20 ans nationaux. Bon joueur de ballon, il sait jouer au pied. Son petit gabarit (1,71m, 65kg) ne l’empêche pas d’être un joueur discipliné et créatif, des qualités qui ont manqué au Mondial.

Casemiro, doublure au Real Madrid, pourrait rebondir à Benfica ou à l’Inter Milan. Ancien de São Paulo, il avait épaté au Mondial-2011 réservé aux -20 ans. Elias était un homme de Mano Menezes (13 sélections), il vient de revenir au Corinthians après un séjour à l’Atlético Madrid puis au Sporting Lisbonne. A voir.

Tout comme Fernando (27 ans, parti du FC Porto il vient de signer à Manchester City). Il avait pris son passeport portugais dans l’espoir de rejoindre la Selecção, il est resté à quai. Pourrait rejoindre la Seleção. Cicero (Fluminense), voire Arouca (Santos) ont peut-être laissé passer leurs chances.

MILIEUX OFFENSIFS. Oscar et Willian, tous deux de Chelsea, sont à revoir. Ils n’ont pas forcément été transcendants, mais leurs talents ne sont pas à remettre en cause. Lucas Moura (PSG) a encore des choses à dire, même si Scolari n’en a pas voulu.

Philippe Coutinho, titulaire à Liverpool, a des qualités de dribble, de meneur de jeu qui ont manqué. Très fort techniquement, il a une belle qualité de passe, se montre très rapide et capable de se faufiler dans le moindre espace adverse. Agile. Everton Ribeiro (25 ans), joueur du Cruzeiro, a été élu meilleur joueur du dernier championnat national. Vrai meneur de jeu, efficace devant le but, doté d’une belle frappe et d’une passe appréciable.

Paulo Henrique Ganso (São Paulo FC) était appelé à une carrière au moins égale à celle de Neymar. Complice du Barcelonais quand tous deux évoluaient à Santos, il a souffert de blessures à répétition. Sa vision du jeu est parfois incroyable, sa technique balle au pied (le gauche !) impressionnante. On l’attend au plus haut niveau depuis longtemps, y parviendra-t-il ? Peut-être un peu lent.

Deux jeunes sont également à surveiller, ils sont tous deux du Cruzeiro : Lucas Silva (21 ans), vainqueur du Tournoi de Toulon, et Ricardo Goulart (22 ans), teigneux, efficace et toujours partant pour le combat. Douglas Costa (Donetsk, ex-Grêmio) présente une belle technique, son jeu ressemble à celui de Willian. A suivre aussi Giuliano, déjà retenu en sélection, est passé par l’Ukraine (sans grand succès) avant de revenir, à Grêmio. Et pourquoi pas… ? Vitinho (ex-Botafogo, Spartak Moscou) est un buteur exceptionnel, un dribbleur fou et il est doté d’une belle vitesse.

ATTAQUANTS. Neymar (22 ans) a tout l’avenir devant lui. L’équipe nationale va s’écrire avec lui, surtout s’il s’impose vraiment au Barça. L’un des rares (le seul ?) à n’avoir pas déçu à ce rendez-vous mondial. Fred, lui, a fait ses adieux à la Seleção. On ne le regrettera pas. D’aucuns croient encore Pato (São Paulo FC, ex-Milan). S’il retrouve son meilleur niveau…

Alan Kardec est de retour au Brésil après un tour à Benfica. Parti trop tôt outre-Atlantique, il reste un sacré buteur. Il vient de signer au São Paulo FC pour se refaire une santé, un joueur à tester. Bernard, s’il parvient à renouveler ce qu’il faisait sous les couleurs de l’Atlético Mineiro (vainqueur de la Libertadores-2013) et à faire oublier ce qu’il n’a pas fait au Mondial, peut poursuivre son histoire en jaune et en vert. Son jeune âge (22 ans) plaide pour lui.

Hulk a fait rire (jaune) à cette Coupe du monde (sauf face au Chili), s’il retrouve un vrai championnat, mieux que le Zenith russe (Saint-Pétersbourg), il peut être le genre d’attaquant parfait pour mettre le feu en fin de match, achever les défenses usées par les copains. Leandro Damião (ancien de l’Internacional, désormais au Santos) est encore jeune (24 ans), toujours dans le coup pour postuler une place auriverde. Souvent blessé, il reste un vrai buteur, avec de grosses qualités physiques (1,88m, 92kg). Vice-champion olympique en 2012.

Parmi les « petits jeunes » à suivre, il y a Leandro (Palmeiras), très fort en Série B et qui doit confirmer en Série A, Gabriel (17 ans, Santos), un gros talent. Hernane (Flamengo) et Walter (Fluminense) apparaissent hors-course.

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Jui 17, 2014