Carnet de Rio: la ville retient son souffle

A Rio L’oreille penchée, l’on entend alors tout plein de compliments pour cette Mannschaft à qui l’on trouve de grandes qualités. Mais l’on reste persuadé d’une chose : la Seleçao aura le dernier mot, par 1-0 ou 2-1, les pronostics les plus couramment donnés, voire 2-0 comme lors de la finale de 2002. Les visages sont […]
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sambafoot_admin
2014-07-08 22:43:00

A Rio

L’oreille penchée, l’on entend alors tout plein de compliments pour cette Mannschaft à qui l’on trouve de grandes qualités. Mais l’on reste persuadé d’une chose : la Seleçao aura le dernier mot, par 1-0 ou 2-1, les pronostics les plus couramment donnés, voire 2-0 comme lors de la finale de 2002.

Les visages sont plus crispés, il y a de la tension dans l’air. Mais on se rassure en faisant communion avec la Seleçao. Comment ? Déjà en enfilant la tunique auriverde. Du petitou dans le berceau à la mamy aux cheveux blanchis avec les ans. Et même le toutou.

Avec l’âge, on préfère le coton, ou alors les tenues qui rappellent ce qui se portait autrefois. Mais le maillot est là, le signe d’appartenance bien visible. C’est une tradition, un rituel, un moyen de partager une même passion, pareille vision, une angoisse identique. Cela rassure d’être nombreux à avoir peur de la même chose.

On se prépare à vivre l’événement, les banques annoncent qu’elles seront fermées l’après-midi (match à 17h, heure locale), seuls les commerces avec télé seront ouverts. Les autres feront jour férié. Les chauffeurs de taxi ont fait le tour des collègues qui peuvent vivre sans regarder le match, pour les remplacer.

Mais, très supporteur ou pas trop supporteur, tous vont suivre l’évolution du score, nul n’ignorera l’événement (les télés ne parlent que de ça). S’il n’y a pas de télé à portée des yeux de tous (et pourtant, il y en a partout ici), il reste la radio. En cas de but, attention à ceux qui l’auront allumée en conduisant…

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sambafoot_admin
Jui 09, 2014