Carnet de Rio: Copacabana aux Argentins !

Débarqués en voisins, ils seraient 200.000 et donc pas tous au stade. Alors ils se regroupent au bord de la plage, certains y passent la nuit, dans le sac de couchage. C’est que ça fatigue de chanter. Car, oui, ils chantent beaucoup, et des heures dès qu’ils sont ensemble. Après un match, c’est courant, c’est […]
par
sambafoot_admin
2014-07-07 17:14:00

Débarqués en voisins, ils seraient 200.000 et donc pas tous au stade. Alors ils se regroupent au bord de la plage, certains y passent la nuit, dans le sac de couchage. C’est que ça fatigue de chanter. Car, oui, ils chantent beaucoup, et des heures dès qu’ils sont ensemble.

Après un match, c’est courant, c’est la coutume en Coupe du monde. Mais l’après, avec ces Argentins, dure longtemps, fiers d’être encore en vie dans la compétition.
En plein Rio, au cœur du Brésil, ils déambulent avec le maillot « ennemi » sans risque, mais non sans une once de provocation. Tout contents qu’ils sont de pouvoir afficher leurs couleurs au nez et à la barbe de l’organisateur qu’on est venu défier. Et pas que sur le terrain.

Pourtant, ça cohabite bien, ça cause ensemble, ça rigole de concert. Mais gare au duel, s’il arrive. « Les Argentins pensent que c’est une grande nation du football, ils se surestiment toujours, ironise un Brésilien. Si on tolère ? Mais ils vont vite repartir. Parce qu’à la fin, ils ne gagnent pas tant que ça… » Deux Mondiaux au compteur, dont un truqué (1978).

D’ici la défaite qu’on leur promet, les Argentins bombent le torse, certains que leur présence sur le sol du tournoi va faire tourner la balance de leur côté. On dort dans une banquette de voiture, du sable, peu importe. On n’assiste à aucune rencontre, et alors ? On est là, entre supporteurs, on se retrouve autour d’une même cause et ça fait du bien.

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