Milieu de terrain défensif âgé de 23 ans qui a été formé à l’Internacional et qui s’est révélé en 2012 avec Goias, était l’un des cadres de cette formation qui a atteint les demi-finales de la Copa do Brasil la saison passée. Entretien avec ce joueur disponible en interview et déterminé sur les terrains.
Peux-tu te présenter à nos internautes ?
Je suis Juliano Pacheco, j’ai 23 ans, j’ai fait toute ma formation dans les équipes de jeunes de l’Internacional avant d’intégrer l’équipe professionnel. J’ai ensuite rejoint l’équipe de Goias Esporte Club où j’évolue actuellement. Je suis un milieu de terrain défensif mais je peux aussi évoluer en tant que latéral gauche dans une défense à quatre.
Que représente Goias au Brésil ? En Europe, on connait plus des clubs comme le Corinthians, Flamengo ou São Paulo.
C’est le principal club du centre-ouest brésilien. En 2010, ce club a été vice-champion de la Copa Sul-Americana, en 2012, nous avons été champions de seconde division et l’année dernière nous sommes arrivés dans les phases finales de toutes les compétitions nationales. C’est un club avec d’excellentes infrastructures, une organisation impeccable et une très bonne ambiance. Je suis sûr que ce club remportera de belles choses à l’avenir.
Quel est le plus grand joueur avec qui tu as pu jouer ?
Je pense, que techniquement, c’était Alexandre Pato que j’ai connu à l’Internacional.
Comment était-il au quotidien ? Il a perdu sa place avec la Seleção et au Corinthians, que penses-tu de sa situation actuelle ?
Nous avons habité ensemble au centre de formation de l’Internacional et nous avons aussi étudié ensemble. Il était toujours tranquille, calme et concentré jour après jour. Je pense qu’il a perdu sa place parce qu’il n’a pas pu enchainer les rencontres. Tout joueur a besoin d’être sur le terrain pour se motiver et progresser match après match.
Ton rêve est-il de jouer en Europe ? Ou jouer dans un plus grand club au Brésil ?
Mon rêve serait de jouer en Europe. Je suis un joueur avec une bonne qualité de passe, être au marquage de mes adversaires, essayer d’être toujours bien positionné pour bien lire les trajectoires et le jeu, caractéristiques qui sont indispensables pour jouer en Europe. Je veux me construire une carrière solide. Peu importe où je suis, je veux toujours être focalisé sur mes objectifs et avoir cet esprit de conquérant.
Que penses-tu de la Ligue 1 ?
Je regarde les matchs à la télévision et je vois que c’est un championnat avec un très bon niveau, avec des grands joueurs. Bien sûr, il y a des grandes équipes comme le Paris Saint Germain, Monaco ou encore l’Olympique de Marseille, qui ont beaucoup investit et qui devraient connaitre de belles conquêtes par la suite.
As-tu déjà voyagé en France ?
On va dire que oui. En 2009, j’étais venu en Italie pour un tournoi et notre avion avait fait une escale en France à Paris où nous étions restés 8 heures. Avec 5 de mes coéquipiers, nous avions pris le train pour nous rendre à la Tour Eiffel. J’avais eu ce sentiment d’inachevé parce que je voulais rester plus longtemps pour découvrir cette ville car j’avais trouvé cette ville très belle où il me semblait que c’était un très bon endroit où vivre.
Lucas est actuellement très critiqué au PSG, comment expliques-tu que ce soit si difficile de s’adapter ?
Je pense que pour un athlète, atteindre le sommet dépend de nombreux facteurs. Je pense que la concurrence qui existe au sein du PSG est tellement grande qu’il est très difficile pour lui d’enchainer les rencontres comme il pouvait le faire à São Paulo. Cela finit toujours par générer des questions, des doutes et le joueur doit être solide et équilibré psychologiquement afin de rester prêt dès qu’une opportunité se présentera, pour montrer tout son potentiel.
