Copa América Sub-20 : Quelle triste Seleção

Enfin çà y est les supporters du Brésil ont enfin fini de souffrir de voir évoluer la formation d’Emerson Avila dans cette 26ème édition qui aura réservée deux surprises de taille, avec les éliminations dès le premier tour des deux grands favoris, à savoir l’Argentine et le Brésil. Une formation sans âme Hier alors que […]
par
sambafoot_admin
2013-01-19 19:16:00

Enfin çà y est les supporters du Brésil ont enfin fini de souffrir de voir évoluer la formation d’Emerson Avila dans cette 26ème édition qui aura réservée deux surprises de taille, avec les éliminations dès le premier tour des deux grands favoris, à savoir l’Argentine et le Brésil.

Une formation sans âme

Hier alors que le Brésil avait simplement besoin d’un nul pour se qualifier, les jeunes pousses en herbe brésiliennes n’ont pas réussit dans cette voie, et se retrouvent piteusement éliminées dès le premier tour. Une équipe qui encore une fois n’a pas réussi à élever son jeu, pire, et les mots sont faibles se sont fait balader dans tous les compartiments de jeu, une défense aux abois dès qu’un péruvien avait le ballon et se faisaient passer comme un vulgaire plot, pour preuve les deux buts encaissés, le premier suite à deux passes, la défense « Panzer » c’est fait griller la politesse par Reyna, qui ajustait le plus tranquillement du monde, Luis Gustavo. Reyna qui aura tourné en ridicule cette arrière-garde auriverde, sur le second but, Torres était là pratiquement seul pour marquer et ainsi ôter toutes chances au Brésil de revenir.

Le milieu de terrain, un simple mot, inexistant. Incapable de créer du jeu, toujours battu dans la lutte en un contre un, des ouvertures trop longues, trop courtes, aucune imagination, c’est bien la peine de compter sur les fils de Bebeto,  Juninho et Mazinho pour assister à ce pitoyable jeu.

Mais le pire est venu de l’attaque, si toutefois le Brésil ne l’avait pas laissé à la maison, Ademilson annoncé comme la star de l’équipe, n’a rien fait mis à part courir dans le vide et ses quelques tentatives n’ont jamais inquiété le gardien, Marcos Junior lui aussi aura ressemblé à son compère, pour le reste, le flou total.

Un bilan désastreux

A l’issue de ce premier tour avec à la clé le retour prématuré à la maison, le Brésil n’a enregistré qu’une victoire et encore à l’arrachée face au Venezuela, les autres rencontres, un nul des plus heureux  face à l’Equateur, et deux défaites des plus logiques tout d’abord face à l’Uruguay puis hier contre le Pérou.  Au plan comptable, quatre buts inscrits, dont deux auxquels les brésiliens peuvent dire merci, et six de concédés à cette défense qui face à des moins de 17 aurait certainement pris l’eau, tellement elle s’est montrée apathique,  lourde et en panique dès qu’un adversaire pointait le bout de son nez à une vingtaine de mètres.

Le Brésil n’avait pas connu telle humiliation depuis 1971, mais il faut avouer que cette sélection dès le départ a montré ses possibilités des plus limitées et cela s’est vérifié hier soir. Adieu un douzième titre, et surtout adieu au mondial de la catégorie qui se déroulera cet été en Turquie. Ils auront tout à loisir de regarder tout cela bien installé dans un fauteuil et de prendre des notes pour essayer un peu plus tard d’arriver à quelque chose.

Le Brésil était-il trop confiant, mal préparé, une génération qui ne vaut pas grand choses, d’ailleurs les recruteurs européens ont certainement dû jeter le peu de notes prises dans l’hypothétique espoir de trouver la perle rare brésilienne. Il va falloir maintenant essayer de comprendre ce cuisant échec et travailler pour l’avenir en changeant à peu près tout de cette équipe fantôme et lamentable venue sans trop savoir quoi faire en Argentine.

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