La disparition de Socrates laissera triste les amoureux du ballon rond en France, le public français qui l’avait découvert le 15 Mai 1981 lors d’une rencontre amicale disputée au Parc des Princes et sous les yeux de Pelé venu chercher son trophée d’athlète du siècle. Une rencontre remportée 3 à 1. Puis en 1986 lors du fameux quart de finale de Coupe du monde de Guadalajara.
Samba au Parc des Princes
Lorsque le Brésil vient en France c’est toujours une fête, car le Brésil a toujours dans ses bagages un joueur hors normes, et l’équipe dirigée par Tele Santana le père du renouveau du football brésilien, avait amené outre les Zico, Eder autre Junior, Socrates. Le Docteur qui dirigeait la manœuvre auriverde d’un pied diabolique délivrant de merveilleuses passes en direction de ses coéquipiers, il a même inscrit le dernier but de cette folle nuit brésilienne au Parc des Princes par un joli coup du sombrero face à Jean Castaneda. Un Brésil irrésistible face à une équipe de France, qui avait l’air d’un élève qui regarde faire son maitre, un Brésil enfin retrouvé.
Que d’émotion à Guadalajara
A l’annonce du quart de finale de Coupe du monde 1986 à Guadalajara qui allait opposer le Brésil à l’équipe de France, la France du football savourait d’avance cette rencontre. Une rencontre qui aura tenu toutes ses promesses durant 120 minutes avec en prime, la terrible épreuve des tirs au but, laquelle a tenu en haleine le Brésil et la France. Avec un Socrates qui n’aura pas ménagé ses efforts jusqu’à la 120ème minute où il eut le but qui aurait pu envoyer le Brésil en demi-finale face à l’Allemagne, mais il manquait d’un rien le centre de Careca, finalement malgré toute cette ébauche d’énergie pour sa dernière apparition sous le maillot de la Seleção, il trouvait encore la force de se trouver parmi les cinq tireurs brésiliens lors de la séance fatidique des tirs au but, sa tentative étant stoppée par Joël Bats. Un grand nom du football brésilien, du football tout court tirait sa révérence au football international, laissant un grand vide.
